A l'occasion d'un séminaire organisé mardi dernier au centre commercial du Hamma, les responsables de l'ONUDI, chargés de l'exécution du projet pilote de mise à niveau financé par l'Italie, ont exposé aux 200 chefs d'entreprise et membres d'associations professionnelles invités pour la circonstance le projet de création d'un centre technique de soutien aux entreprises algériennes de la branche agroalimentaire. Le projet nanti par le gouvernement italien à hauteur d'un million d'euros environ cible, dans une première étape, les petites et moyennes entreprises agro-industrielles. Il s'étendra progressivement aux autres branches et filières qui requièrent le concours de compétences techniques et managériales étrangères pour renforcer leur compétitivité. La présence des ministres de l'Industrie et de la Petite et Moyenne Entreprise aux côtés de l'ambassadeur d'Italie et du représentant de l'ONUDI montre à l'évidence l'importance accordée par les gouvernements algérien et italien à ce type de coopération et initiative. Les principaux bénéficiaires de ce projet, précise-t-on, sont les ministères concernés, les associations professionnelles et les bureaux d'études, un panel de 12 PME de la filière agro-industrielle et, bien entendu, le Centre technique de l'agroalimentaire créé à l'effet de les assister dans leur démarche de mise à niveau. Une structure nécessaire Pour les initiateurs du projet, la mise en place d'une structure de ce genre est d'une absolue nécessité. Elle s'impose aussi bien aux ministères en charge des secteurs d'activité - Agriculture, Industrie, PME et Artisanat - pour l'éclairage de leur vision stratégique qu'aux petites et moyennes entreprises en quête de performances productives et managériales. Le Centre technique de l'agroalimentaire, qui ouvre la voie à la création prochaine d'autres structures au profit des diverses autres filières de l'industrie algérienne, a pour missions essentielles d'assister techniquement les autorités de tutelle au moyen d'études appropriées, d'animer un réseau de compétences nationales et étrangères dans le but d'améliorer le savoir-faire à différents niveaux du management, d'accompagner les entreprises concernées dans leurs démarches de certification et de mise à niveau et de mettre à leur disposition les moyens d'analyse et d'essais pour assurer elles-mêmes la qualité de leurs produits. Le projet en question sera, précise-t-on, exécuté en deux phases. La première portera sur la mise en place proprement dite de cette structure qui accompagnera au départ 12 PME judicieusement sélectionnées. La seconde étape consistera, quant à elle, à former une vingtaine d'ingénieurs et cadres d'entreprises selon la démarche HCCP dont bénéficieront les 12 PME concernées.