Cette année, les pouvoirs publics ont décidé de remettre aux familles nécessiteuses un chèque de 6000 DA, ou un mandat pour ceux n'ayant pas de CCP, à la place d'un couffin de denrées alimentaires à l'occasion de ce mois sacré de Ramadhan. Il n'en demeure pas moins que cette attribution des chèques, qui ne semble pas être maîtrisée par les APC, a été à l'origine de nombreuses contestations dans plusieurs communes de la wilaya de Mostaganem. Ces chèques ont attisé la colère des citoyens exclus des listes des bénéficiaires. Dans certaines communes, les protestataires ont même empêché l'accès à l'administration de l'APC aux responsables et autres élus. «Les commissions locales chargées de l'opération ont procédé à des enquêtes pour débusquer les faux bénéficiaires. Ce qui s'est conclu par la baisse des effectifs», affirment certains élus, avant d'ajouter que, dans le passé, on divisait le couffin de Ramadhan en deux pour satisfaire l'ensemble des citoyens portés sur les listes. «Une opération contraire à la réglementation, mais qui permettait de nous éviter toute contestation», conclut la même source. En somme, cette nouvelle décision des chèques des 6000 DA a permis quand même d'éliminer les fraudeurs et les fournisseurs malhonnêtes qui, non seulement, trichaient sur la valeur du couffin, mais écoulaient également des produits alimentaires périmés, soulignent bon nombre de commerçants honnêtes et bénéficiaires avisés.