L'impact de ces réalisations sera de nature à contribuer à l'amélioration de la desserte en eau au profit d'une population de près de 5 millions d'habitants durant la saison estivale. Quatre (4) stations de dessalement de l'eau de mer à Alger, dont une à Tipasa, actuellement en cours de réhabilitation et d'extension, seront mises en service au plus tard le 20 août prochain, a indiqué le ministère des Ressources en eau dans un bilan. Il s'agit des stations de Palm-Beach dont le taux d'avancement avoisine actuellement les 60%, de Bou-Ismail (taux de 59%), de Zéralda (taux de 50%) et de Ain Benian (taux 45%), a précisé le ministère dans son bilan d'activité du premier semestre 2021 publié sur son site web. Ainsi, la station de Palm-Beach devrait être mise en service le 30 juin prochain, celle de Bou-Ismail le 15 juillet tandis que la mise en service des stations de Zéralda et Ain Benian est prévue pour, respectivement, le 30 juillet et le 20 août. Les quatre stations monoblocs sont dotées d'une capacité globale de 37 500 m3/jour, selon la même source. Le projet de réhabilitation et d'extension de ces quatre stations s'inscrit dans le cadre d'un programme d'urgence qui touche 18 wilayas les plus impactées par le déficit hydrique. Dans le cadre de ce programme d'urgence, 70 forages ont été mis en service durant le premier semestre 2021, développant un débit de 81 000 m3/j, alors que 13 autres projets d'Alimentation en eau potable (AEP) connaissent un «bon rythme d'avancement», dont la réception interviendra avant le 30 juin courant. L'impact de ces réalisations seront de nature à contribuer à l'amélioration de la desserte en eau au profit d'une population de près de 5 millions d'habitants durant la saison estivale. D'autres alternatives Hormis le lancement à moyen terme de ces stations de dessalement d'eau de mer, la capitale devra compter prochainement sur l'appui d'autres alternatives en eau non conventionnelles. Le projet de forage des 71 puits lancé à travers plusieurs communes d'Alger à la fin de l'année écoulée et qui était prévu pour le mois de février dernier devra entrer prochainement en activité malgré un léger retard. Ces 71 puits artésiens devant assurer 120 000 m3/jour d'eau potable. D'autres actions portant sur la mutualisation et le redéploiement des moyens du secteur ont été mis fortement à contribution pour la mobilisation de volumes supplémentaires, notamment la réaffectation, en partie, des forages initialement destinés à l'irrigation et la réaffectation, exclusivement à l'AEP, de la ressource de certains barrages mixtes (Douéra, Boukerdane, Bouroumi) sans affecter significativement la demande en eau agricole, ajoute la même source. Pour booster l'ensemble de ces projets, il serait «nécessaire d'accélérer les procédures de mise en place des financements s'y rapportant», souligne toutefois le ministère. Concernant les zones d'ombre, le bilan fait état de 9948 points recensés en alimentation en eau potable et en assainissement, situés dans 6213 zones d'une population totale de 3 479 038 habitants. Pratiquement, 2365 projets sont achevés, 1769 sont en cours de lancement, alors que les 5814 projets restants nécessitent des financements, d'après le bilan du ministère. Advertisements