Le rituel des marches du vendredi a continué hier à Béjaïa, sous un soleil de plomb, avec une 126e édition qui ne diffère pas trop de la précédente, en mobilisant moins d'un millier de citoyens qui réaffirment leur fidélité au mouvement malgré la répression qui continue. «Chorta rahi teqmaâ, wallah ma rana habsine» (La police continue à réprimer, mais nous ne nous arrêterons pas), a-t-on scandé dans une partie d'un slogan où l'on prend la peine de rappeler que «Nous avons dit que vous partirez tous et nous continuons à le revendiquer» (Goulna tetnahaw gaâ, ma ranach habsine). Hier, les policiers se sont faits discrets. Contrairement aux précédents vendredis où les manifs sont précédées par le déploiement de la police qui embarquait de nombreux citoyens interpellés dans la rue, hier les quelques agents de la circulation se sont retirés peu avant l'arrivée des manifestants pour ne reprendre leurs positions qu'après le passage de la foule. Advertisements