Les résidants de la cité 820 logements, un ensemble immobilier situé sur les hauteurs de la ville de Tiaret, installés dans ces lieux depuis la grande opération de relogement opérée en 2018 depuis la mythique cité El Graba au cœur de la ville, vivent un vrai calvaire. Et pour cause, après avoir vainement saisi les responsables concernés dont l'APC et l'OPGI entre autres, ils viennent de sortir de leur silence en organisant un rassemblement devant des médias locaux pour exprimer leur ras-le-bol. Sous les bâtisses ornées d'arcades se trouvent des dizaines de locaux qui, bien que d'ores et déjà cédés, se trouvent abandonnés, pour une raison ou une autre par leurs propriétaires. Des locaux devenus des repères pour la délinquance, l'oisiveté et les dérives sociales des jeunes au lieu d'être ceux de l'épanouissement. L'insalubrité est criante Aux immondices qui s'amoncellent car ne disposant ni d'un lieu pour ramassage d'ordures ménagères ni de bacs sont venus s'adjoindre d'autres soucis. Les lieux sont plongés dans l'obscurité totale et deviennent des endroits infréquentables sinon dangereux la nuit. Pour s'y rendre en dehors des heures de service des bus, seuls les clandestins à prix forts ont droit d'existence. Les 820 logements situés sur ce qui est appelée «la nouvelle ville» sont en effet dépourvus de plusieurs commodités pour une vie apaisée. Pas de réseaux d'assainissement fiables, pas d'éclairage, pas de réseaux ni internet ni téléphoniques. Même pas des lieux où les enfants pour se distraire. «On croit vivre dans une jungle», fait savoir un citoyen désabusé dans une déclaration de presse. A cela est venu s'ajouter un problème crucial : l'absence de documents officiels émanant de l'OPGI. Les aménagements extérieurs confiés à une entreprise locale sont à l'arrêt et les citoyens restent désarmés car ne sachant à quelle porte frapper ni à quel responsable ou élu se confier. Jusqu'à quand ? Advertisements