Après le communiqué de l'Elysée du 9 novembre dernier, c'est le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui s'exprime sur la question en formulant, une nouvelle fois, des «regrets» par rapport à ce qu'il appelle les «malentendus récents». Les autorités françaises multiplient les déclarations visant à apaiser la tension avec l'Algérie, une crise provoquée par les propos tenus par le Président français le 30 septembre, lors d'une rencontre avec des jeunes «d'origine algérienne», et rapportés par le quotidien français Le Monde, sans être démentis et dans lesquels il s'était, entre autres, interrogé sur l'«existence» de la nation algérienne avant 1830. Après le communiqué de l'Elysée du 9 novembre dernier, c'est le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui s'exprime sur la question en formulant, une nouvelle fois, des «regrets» par rapport à ce qu'il appelle les «malentendus récents». «La France et l'Algérie sont unies par des liens ancrés dans l'histoire, y compris des histoires personnelles», a commencé par dire, mardi 16 novembre, le ministre français à une question de la députée du parti La République en Marche, Fadila Khattabi, présidente du groupe d'amitié France-Algérie. «La France et l'Algérie sont unies par un partenariat qui est indispensable pour la stabilité de l'espace méditerranéen et nous sommes convaincus de l'intérêt des deux pays de travailler ensemble dans tous les secteurs», a-t-il encore ajouté. Le Drian se dit, à cet effet, «convaincu de l'intérêt à travailler ensemble dans tous les secteurs». «Nous avons pour la relation entre nos deux pays, nos deux peuples, pour l'avenir du partenariat franco-algérien vraiment une ambition forte exprimée à plusieurs reprises par le président de la République et nous avons le plus profond respect pour la nation algérienne et pour la souveraineté de l'Algérie», a-t-il souligné. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements