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Agence internationale de l'énergie atomique
Publié dans El Watan le 20 - 09 - 2005

Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a ouvert ses travaux hier à Vienne avec, à l'ordre du jour, deux dossiers d'actualité : l'Iran et la Corée du Nord.
Par la voix du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui intervenait dimanche dernier à la tribune de l'ONU, Téhéran a opposé un niet catégorique aux injonctions américaines d'abandonner l'enrichissement de son uranium. L'exécutif de l'AIEA qui se réunit durant une semaine aura donc à examiner cette position de l'Iran qui n'est pas nouvelle. Le fait nouveau tient au cadre solennel - la tribune des Nations unies - au sein duquel le président iranien a tenu à réitérer la volonté de son pays de poursuivre son programme nucléaire. Le directeur de l'AIEA , Mohamed El Baradei, a réagi énergiquement hier au début de la réunion de l'exécutif de l'Agence internationale de l'énergie atomique aux déclarations du président iranien réclamant « davantage de transparence » de l'Iran qui doit, selon lui, rassurer la communauté internationale sur son programme nucléaire. Le Conseil des gouverneurs, l'exécutif de l'AIEA, devrait à l'issue de sa réunion décider ou non de saisir le Conseil de sécurité de l'ONU. Les Européens (Allemagne, France, Grande-Bretagne, UE) et Américains éprouvent toutes les difficultés à créer un consensus entre ses 35 membres sur la saisine du Conseil de sécurité. La Chine et la Russie refusent de suivre les Américains sur ce dossier. Cette divergence entre les grandes puissances donne un sursis aux Iraniens qui multiplient les mises en garde contre toutes velléités de soumettre le dossier nucléaire iranien au conseil de sécurité avec les risques de sanctions que cela pourrait impliquer. Mais jusqu'à quand ? L'autre puissance nucléaire à être dans le collimateur des Américains : la Corée du Nord semble à l'inverse susciter des commentaires moins belliqueux de la part des Occidentaux et des Américains qui pourtant vouaient ce pays aux pires gémonies il y a peu. La décrispation des relations avec Pyong Yong a connu son point d'orgue avec la déclaration conjointe adoptée hier à Pékin entre les USA et la Corée du Nord en présence de représentants chinois ; une déclaration qui couronne une série de discussions entre les deux parties. Dans cette déclaration, les deux parties se sont engagées, dans le respect de leur souveraineté, à « coexister pacifiquement et à œuvrer à une normalisation de leurs relations », indique le document signé hier. Les déclarations de bonnes intentions de la Corée du Nord ont créé un nouveau climat psychologique, mais les observateurs s'interrogent déjà sur le crédit à accorder aux engagements de Pyong Yong sachant que la Corée du Nord n'en est pas à ses premiers engagements non tenus. Mais la grande question que se posent les analystes réside surtout dans le fait de savoir pourquoi cette politique de deux poids, deux mesures de la part des grandes puissances par rapport au nucléaire iranien et nord coréen. Le fait que Pyong Yong bénéficie d'un soutien aussi précieux que celui de Pékin n'est certainement pas étranger au traitement réservé au dossier nucléaire nord-coréen.

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