Le phénomène prend de l'ampleur depuis quelques années malgré les tentatives de contrôles limités lancées par les services de l'APC et la direction du commerce. Les locaux transformés par des commerçants non autorisés à la vente de zlabia pullulent en ce mois, et échappent à tout contrôle, notamment dans les cités périphériques. Exerçant généralement dans des conditions d'hygiène déplorables, avec en sus des produits alimentaires d'origine douteuse, ces commerces sont un véritable danger pour la santé publique. Si les dernières mesures prises par le ministère du Commerce interdisent formellement toute reconversion d'activité sans autorisation préalable des services de l'APC, il revient à ces dernières de faire preuve de plus de fermeté dans l'application de la loi, surtout que les exercices écoulés ont montré une complaisance flagrante envers ces adeptes du gain facile.