Les manifestants marocains, qui s'étaient massés dimanche 3 octobre sur le poste frontalier Zoudj Beghal pour exprimer leur farouche hostilité à l'Algérie, avec des slogans injurieux, ont répondu à l'initiative de la section régionale du Syndicat national de la Presse marocaine (SNPM) à Oujda. En partenariat avec l'Association Al-Karama pour la défense des droits de l'Homme (Chefchaouen), ce groupe de confrères du Maroc Oriental, composé de correspondants des quotidiens du royaume, ont voulu créer des troubles à la frontière Algérienne. Il s'agit, notamment du Matin du Sahara, Aujourd'hui le Maroc et Al Bayane, trois organes réputés pour leur haine pour l'Algérie, qui ont prétexté l'affaire du sahraoui Mustapha Salma (une manifestation de solidarité, comme ils ont prétendu) pour déverser leur venin sur notre pays. Cette action belliciste des journalistes marocains a été fortement couverte et commenté par la presse et les médias de sa majesté. Pour rappel, dimanche dernier, des milliers de Marocains se sont rués sur le poste frontalier Zoudj Beghal qui fait face à Akid Lotfi, côté algérien, pour insulter à l'aide de mégaphones l'Algérie, avant de se disperser au bout de quatre heures de speech, qui s'est avéré par la suite un feu de paille ridicule. Juste pour rappel, il y a quelques mois, une consoeur marocaine d'un quotidien régional du Maroc Oriental avait franchi la frontière pour demander le refuge politique à l'Algérie. Ses collègues et confrères, ceux-là même qui ont manifesté ce dimanche pour le principe des droits de l'homme et du droit à la libre expression, l'avaient reniée. Pire, elle avait été qualifiée de renégate et condamnée par ses pairs… A méditer !