Cette action belliciste des journalistes marocains a été fortement couverte et commentée par la presse et les médias de sa majesté Trois jours après la provocation de milliers de Marocains au poste frontalier Zoudj Beghal (Maroc), il s'est avéré que les manifestants, qui s'y étaient massés pour exprimer leur farouche hostilité à l'Algérie, avec des slogans injurieux, est l'initiative de la section régionale du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à Oujda en partenariat avec l'association Al Karama pour la défense des droits de l'homme (Chefchaouen). Ce groupe de confrères du Maroc oriental, composé de correspondants des quotidiens du royaume, notamment le Matin du Sahara, Aujourd'hui le Maroc et Al Bayane, trois organes réputés pour leur haine pour l'Algérie, a prétexté l'affaire du Sahraoui Mustapha Salma (une manifestation de solidarité, comme ils ont prétendu) pour déverser leur venin sur notre pays. Cette action belliciste des journalistes marocains a été fortement couverte et commentée par la presse et les médias de sa majesté. Pour rappel, dimanche dernier, des milliers de Marocains se sont rués vers le poste frontalier Zoudj Beghal, qui fait face à Akid Lotfi, côté algérien, pour insulter à l'aide de mégaphones l'Algérie, avant de se disperser au bout de quatre heures de speech, qui s'est avéré par la suite un feu de paille ridicule. Juste pour rappel, il y a quelques mois, une consœur marocaine d'un quotidien régional du Maroc oriental avait franchi la frontière pour demander le refuge politique à l'Algérie, au niveau des autorités locales de Maghnia. Ses collègues et confrères, ceux-là mêmes qui ont manifesté dimanche pour le principe des droits de l'homme et du droit à la libre expression, l'avaient reniée. Pire, elle avait été qualifiée de renégate et condamnée par ses pairs.