L'organisation d'assemblées générales à Sougueur et Tiaret se sont achevées sans heurts mais certains avaient, quand même, contesté l'horaire choisi. Sous la direction des membres de la commission de wilaya et de superviseurs, les militants du FLN ont élu leurs représentants au niveau des bureaux des «kasmas». Jusqu'à samedi le vote a concerné 41 des 42 communes de la wilaya. L'opération, qui a commencé le 30 septembre, s'achèvera cette semaine avec l'élection du bureau de la «kasma» de Ksar-Chellala. Dans cette localité de l'extrême-est de la wilaya, le quorum n'avait pas été atteint et l'opération sine die reportée. L'organisation d'assemblées générales à Sougueur et Tiaret, bien qu'appréhendées, se sont achevées, elles, sans heurts mais certains avaient, quand même, contesté l'horaire choisi. L'incident de Frenda, par qui la brouille a commencé, semble oublié. Le néo député Flniste de Frenda, M. Cheddad qui avait maille à partir avec ses pairs de la «kasma», nous a paru revenir à de meilleurs sentiments. Il s'explique, d'ailleurs, sur son revirement: «Militant FLN depuis 1985, j'ai dû le quitter puis finir par le rallier pour apporter ma pierre à l'édifice mais je constate que certains, à l'exemple du coordinateur de la «kasma» de Frenda, ne font pas l'effort nécessaire pour unir les militants. Ma protestation lors de l'élection du bureau de la «kasma» est induite par le non-respect de la directive du secrétaire général et par le fait que la liste établie en 2005 n'est plus d'actualité. Cela ne m'empêche pas, surenchérit-il de vouer du respect pour le mouhafedh et d'autres membres du bureau de la mouhafadha qui semblent œuvrer pour l'unité du parti». «Le seul désaccord qu'il y a réside dans l'approche», conclut-il. Agitations orchestrées Au niveau de la mouhafadha, on explique la situation «qu'au-delà de la saine compétition entre militants, aucun incident grave n'a émaillé ces élections». Et d'ajouter «qu'ici et là on se retrouve, toujours, avec des perturbateurs qui voudraient s'accaparer les rênes du FLN alors qu'il est avéré leur implication avec d'autres partis dans les dernières élections». En tout état de cause, dira notre interlocuteur, «la sortie de ces détracteurs est le fait de l'opportunisme et de l'hypocrisie politique». Il accuse même M.Bourzem (l'un des trois superviseurs en charge de la wilaya de Tiaret) de partialité et de son «vœu de déstabiliser la mouhafadha en s'acoquinant avec les militants de la 25ème heure». M.Kadda Benaouda, le mouhafedh, dans une déclaration de presse en réponse à ce qu'il qualifie «d'agitations orchestrées par trois députés ayant récemment rallié le parti», explique que «l'un d'eux était amarré à l'ANR jusqu'au 25 février 2007 ; que l'autre a été élu sous l'étiquette PRA et, enfin, la troisième, une dame élue sur la liste du MEN». Dans la foulée, il explique les déboires subis par ces candidats malheureux pour les élections locales de 2002 et les législatives de 2007. Le mouhafedh parle même d'un «hold-up» à chercher ailleurs car, a-t-il tenu à expliciter, «tout ce qui a été rapporté tendancieusement n'est que de l'affabulation puisque ni les services de sécurité ni les hôpitaux n'ont fait état de quelconques blessés». Il y a une saine compétition que départage l'urne. Au-delà, «nous refusons le hold-up».