La capitale des Aurès risque, d'ici peu, de ne pas trouver de place où enterrer ses morts, s'est inquiété Ali Melakhsou, président de l'APC de la commune de Batna lors de la réunion tenue autour du PDAU. «Le cimetière de Bouzourane sera saturé d'ici quelques mois», nous confiera-t-il.La commune a dégagé un budget de 1 milliard de centimes et a présenté une fiche technique pour l'exploitation de 3 ha, situés dans la cité Lombarkia, ex-Parc à fourrage. Ce terrain, faut-t-il le rappeler, a servi de cimetière bien avant la guerre de Libération. Un avis d'appel d'offres sera lancé indique le même responsable, dès que les procédures administratives seront finalisées. En attendant, les services communaux sont en pleine prospection de nouveaux terrains dans la région sud de la ville pour la réalisation d'un deuxième cimetière. Des discussions avec des propriétaires privés en vue de l'acquisition d'un terrain sont, selon Ali Melakhsou, en cours. Par ailleurs, deux autres lieux ont été choisis et sont en cours d'exploitation. Le premier est situé sur la route de Tazoult, l'autre sur les hauteurs de Kechida. Le même responsable appelle, à cet effet, les habitants à utiliser ces lieux pour leur enterrement et ainsi éviter les encombrements.