La forêt, composée essentiellement de pin d'Alep, subit des dégradations de toutes sortes, dont les incendies, l'arrachage des arbres et les extensions urbaines. L'opération d'aménagement d'une forêt récréative à Haï Nasr, à la périphérie sud de la ville de Chlef, tarde à voir le jour. En effet, bien qu'officialisé par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'environnement et annoncé par le wali il y a deux années, ce projet n'a toujours pas été lancé pour des raisons inconnues. Rappelons que, lors de la visite qu'il avait effectuée dans la wilaya en septembre dernier, le ministre du secteur, Chérif Rahmani, avait donné des instructions fermes pour que cet espace de plus de 66 hectares soit transformé le plus tôt possible en un lieu de plein-air et de loisirs. Il avait chargé son représentant au niveau local de veiller en personne à la mise en œuvre de ce projet dans le cadre de l'aménagement global de la ville et de la protection de l'environnement. Or, selon le rapport de l'administration présenté dernièrement devant l'APW, le dossier n'en est qu'au stade de l'étude qui devrait être finalisée au courant de cette année. En attendant, la forêt en question, composée essentiellement de pin d'Alep, subit des dégradations de toutes sortes, dont les incendies, l'arrachage des arbres et les extensions urbaines. Près de huit hectares ont déjà été affectés à des constructions publiques sur le site initialement réservé à l'implantation d'un parc d'attractions. Au rythme où vont les choses, elle risque tout simplement de perdre sa vocation principale pour devenir l'endroit par excellence de tous les maux sociaux. Pendant ce temps, les riverains, tout comme les gens en quête d'un lieu de repos et de distractions, sont lourdement pénalisés par cette situation.