L'incurie sévissant depuis quelque temps à l'APC de M'sila en matière de conduite des affaires de la cité a engendré, dans son sillage, une situation conflictuelle entre les habitants de la cité 24 Logements, rendue plus accentuée par le caractère semi-collectif de la conception des habitations. L'animosité prévalant entre les habitants est telle que les conflits sont devenus quotidiens entre les copropriétaires du rez-de-chaussée et ceux du premier étage et rien n'augure une quelconque convivialité pouvant un jour y régner. Le conflit, nous dira Abdelhamid Gaoudi, représentant des copropriétaires du rez-de-chaussée, a débuté quand 24 copropriétaires ont signé une demande d'inscription de la cité au plan d'occupation des sols (POS) que deux copropriétaires se sont chargés de faire valoir auprès des services compétents. Aussitôt après, les deux copropriétaires, a-t-il ajouté, ayant des objectifs occultes, se sont permis d'établir un plan d'aménagement en leur nom qu'ils ont présenté aux services techniques de l'APC pour approbation, après avoir au préalable, a-t-il précisé, substitué la feuille d'émargement destinée à la demande d'inscription au POS et l'ont jointe au cahier des charges qu'aucun des 22 copropriétaires n'a vu ni discuté encore moins approuvé. Selon Gaoudi, « le président de l'APC de M'sila et ses services techniques n'ayant pas vérifié la représentativité de ces deux copropriétaires de la cité 24 Logements, qui ne dispose ni de comité ni de président, ont approuvé le plan d'aménagement sans l'aval des copropriétaires. Ce n'est qu'après le lancement des travaux d'extension au niveau du rez-de-chaussée et lorsque le taux de réalisation a atteint 50%, que les copropriétaires du 1er étage ont brandi le cahier des charges qui leur permet l'appropriation des terrasses engendrées par l'extension du rez-de-chaussée ». On s'est retrouvé, a-t-il ajouté, dans une situation où le copropriétaire du 1er étage pour jouir de sa nouvelle terrasse, doit réaliser une passerelle traversant cour et jardin. Situation que d'aucuns ne sont pas disposés à admettre, à commencer par les copropriétaires du rez-de-chaussée qui ont déjà déposé plainte auprès du procureur de la République près le tribunal de M'sila. La version de l'APC quant à la genèse de cette affaire demeure inconnue puisque nos tentatives de joindre le P/APC sont restées vaines.