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En attendant une loi sur la ville
Au-delà des zones rouges
Publié dans El Watan le 22 - 12 - 2005

Sur les 400 000 logements qu'abrite Alger, 22 000 sont classés en zone rouge. Ces bâtisses à haut risque sont vétustes et peuvent s'écrouler à tout moment. D'aucuns affirment que la mise en place d'une politique de renouvellement du tissu urbain et sa consolidation s'impose dans l'immédiat, et ce, afin d'éviter des drames.
Le département de Abderrachid Boukerzaza, ministre délégué chargé de la Ville, a élaboré un projet de lois sur la ville comportant les éléments concernant cette nouvelle politique. La loi, selon M. Belkhodja, responsable au niveau de ce ministère, fera prochainement l'objet d'un débat au niveau de l'APN, et une fois approuvée et les fonds dégagés, les travaux de destruction des logements irrécupérables et la réhabilitation d'autres débuteront. M. Belkhodja n'a pas nié que le parc logements en Algérie est vétuste et que sur les cinq millions deux cents logements existants, un million nécessite un entretien. « Il n'y a pas eu de politique d'entretien de ces bâtisses, ce qui a engendré au fil des années leur dégradation. Il y a également des constructions qui datent de plus de cent ans, à l'image de celles situées à La Casbah, notamment l'hôtel du Square qui s'est effondré hier », dira-t-il en expliquant, que « chaque logement a son cachet particulier, il faut donc prendre en considération toutes ses dimensions et élaborer en urgence une fiche pour chaque construction. L'expertise ne pose pas problème, mais c'est plutôt à qui revient la gestion et l'entretien de ces immeubles qui pose un problème épineux : l'APC ou l'OPGI ? », nous confie le représentant de l'Etat qui nous apprend aussi qu'un comité regroupant plusieurs représentants de différentes institutions, des archéologues, des restaurateurs a été installé au niveau du ministère de la Culture pour réactiver les travaux de La Casbah. Ce patrimoine national et mondial est délaissé. Ce quartier pittoresque et véritable site-mémoire menace, aujourd'hui, ruine. Ali Mebtouche, président de la Fondation Casbah, ne cache pas sa déception vis-à-vis des pouvoirs publics. Il remet, en cause les déclarations faites par les responsables de l'Etat et relatives à la réhabilitation de La Casbah. Il qualifie les autorités chargées de la restauration et de la préservation du patrimoine nationale d'« incompétentes ». « Chaque année, depuis 1998, à l'occasion de la célébration de la journée nationale de La Casbah, correspondant au 23 février, les autorités annoncent la mise en place d'un programme de sauvegarde et de réhabilitation de La Casbah. Ce ne sont que des promesses. Aujourd'hui, La Casbah est en ruine. Elle a été bombardée... et rien ne se dessine à l'horizon », a relevé le premier responsable de la fondation incriminant M. Nourani, ex-wali d'Alger, qui a, de son avis, bloqué le grand projet urbain s'articulant autour de la restauration de La Casbah initié par l'ex-gouverneur d'Alger, Cherif Rahmani. En1998, un plan d'action a été arrêté et le gouvernement de l'époque, avait approuvé le projet et avait même dégagé 1100 logements pour le recasement des familles résidant dans deux îlots, de Souk El Djemaâ et Sidi Ramdane. Trois autres îlots devaient aussi faire l'objet de restauration, à savoir Amara Ali, la Mer Rouge et Bab Djedid. M. Mebtouche signalera qu'un travail sérieux avait commencé à se réaliser en cette même année. 189 maisons ont été évacuées et 498 familles ont été recasées. Les propriétaires ont été sommés de restaurer leurs maisons après avoir bénéficié d'un prêt Cnep de 600 000 DA, et ce, avec l'accord du ministère des Finances. Un cahier des charges devait être mis à leur disposition. Cependant, après le départ de Cherif Rahmani, l'îlot et les portes des maisons ont été fermés, et la restauration, selon M. Mebtouche, n'a jamais vu le jour. Selon lui, en prenant la direction de la wilaya d'Alger, M. Nourani a bloqué l'opération et a demandé aux propriétaires d'apporter de leur propre fonds la somme d'un million de dinars, faute de quoi ils ne bénéficieront pas de l'aide de l'Etat. N'ayant pas pu réunir cette somme, les propriétaires étaient démobilisés et l'opération a donc échoué. M. Mebtouche soulèvera un autre point relatif au transfert des familles. « Nous avions décidé de transférer et de recaser dans un même endroit toutes les familles vivant dans un îlot, et ce, afin d'éviter le déracinement. M. Nourani a décidé d'appliquer une autre démarche consistant en le déracinement de la population... » Le président de la fondation a indiqué qu'une enveloppe financière importante a été débloquée pour le projet - 43 milliards de centimes - alors que rien n'a été fait... De son avis, restaurer n'est pas une simple affaire de replâtrage et encore moins quelques chantiers de reconstruction. Une tâche de cette envergure nécessite naturellement des compétences et des gens du domaine : des archéologues, des restaurateurs, des architectes, et des matériaux de construction adaptés à l'architecture-type de l'ouvrage. « Chez nous, ce sont des jeunes exerçant dans le cadre de l'emploi des jeunes qui replâtrent La Casbah. Ils sont armés de pioches et de marteaux pour restaurer le monument historique. C'est honteux... L'absence de volonté politique fait en sorte que La Casbah ne s'élèvera jamais au premier rang », dira-t-il.

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