Dans un entretien accordé à notre confrère Tout Sur l'Algérie, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a abordé les principales thématiques qui alimentent l'actualité des relations bilatérales entre l'Algérie et la France. Ainsi, au chapitre sombre du colonialisme français et ses ravages en Algérie, le porte-parole de l'UMP a affirmé que "nous sommes prêts à regarder notre histoire en face". "L'histoire est clairement un sujet difficile entre nous. Mais c'est aussi l'histoire qui explique l'exceptionnelle proximité entre nos deux pays aujourd'hui, la dimension humaine de notre relation, la fascination que votre pays exerce sur les Français", explique également Jean-François Copé dans une interwiev parue dimanche sur le site TSA. A cette occasion, le secrétaire général de l'UMP a formuler "le vœu que le cinquantenaire" de l'Indépendance de l'Algérie "soit un moment de commémoration mais aussi et surtout de réconciliation entre les acteurs du conflit". Et pour ce faire, Jean-François Copé a fait savoir que "nous sommes prêts à aller plus loin " notamment en ce qui concerne "l'accès aux archives" qui "peut être encore facilité". "En revanche, nous n'entrerons pas dans une démarche de repentance, car c'est sortir du champ de l'histoire pour entrer dans celui de la polémique, et ce n'est pas une façon de faire avancer la relation entre nos deux pays. Il est grand temps d'aller de l'avant plutôt que de regarder dans le rétroviseur", relève-t-il. Au sujet de la circulation des personnes entre l'Algérie et la France, Jean-François Copé a assuré que "le taux de refus des visas" au profit des Algériens "diminue". "Nous délivrons de plus en plus de visas de circulation et nous avons fait un effort important pour améliorer les conditions d'accueil, notamment par le recours au prestataire Visa France. L'Algérie bénéficie en outre d'un régime favorable pour les visas de longue durée et pour le séjour, conformément aux accords de 1968 que nous sommes prêts à améliorer encore, pourvu que nos préoccupations soient prises en compte, conformément au principe de réciprocité", a-t-il encore expliqué.