Un an après le lancement du projet d'aménagement urbain à la cité Daksi Abdeslam, les travaux traînent toujours. Depuis le mois de juillet de l'année écoulée, les habitants souffrent d'une anarchie indescriptible. «Les travaux dans certains endroits de la cité Daksi sont en cours et l'avancement de ces derniers est millimétrique; la circulation en voiture devient presque impossible parce que l'entreprise de réalisation a ouvert tous les côtés à la fois (Daksi 1 et 2)», affirment des riverains. Selon un communiqué de l'association de quartier, dont El Watan détient une copie, ce projet a bénéficié d'un montant de 500 millions de dinars pour un délai de 14 mois. Pour rappel, la cité s'est transformée en immense bourbier lors des chutes de pluie que la ville a connues ces derniers mois. «Plusieurs accidents ont été enregistrés, sans compter que plusieurs immeubles sont devenus inaccessibles à cause des déchets du chantier», noteront les habitants du quartier. «En plus de tous les problèmes précités, la poussière et le bruit des engins nous rendent la vie impossible cet été», disent-ils. Par ailleurs, un retard important a été enregistré ces dernière semaines sur les deux parties de la cité par les deux entreprises chargées de la réalisation en raison de problèmes internes rencontrées sur place, et de la circulation automobile, devenue trop importante après l'ouverture du tronçon d'El Meridj de l'autoroute Est-Ouest. D'autre part, les contrôleurs de la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC), ne cessent de donner des instructions de régler la situation dans les meilleurs délais. «Malgré l'existence de plusieurs établissements et autres administrations dans le périmètre de ce quartier, dont le nouveau siège de la wilaya, la clinique rénale de la cité Daksi reste marginalisée en matière d'aménagement et d'organisation urbaine», ont conclu certains habitants.