Les quelque 7 000 habitants de «Tirmitine», un des villages les plus peuplés qu'abrite cette commune portant le même nom et située à 17 km au sud-ouest de Tizi Ouzou, souffrent du déficit en infrastructures diverses. Les jeunes de ce village se plaignent particulièrement de l'absence de moyens de loisirs, de structures culturelles ou sportives, tant ce village, par lequel s'identifie leur commune, ne dispose même pas de maison de jeunes, ni de stade, ni de bibliothèque communale, ou encore moins de centre de documentation. Il existe certes un terrain, aménagé en stade en tuf pour la pratique du football au village Azemour Meriem (Laksar) où le siège de la mairie de Tirmitine est implanté, mais il reste qu'il ne répond nullement aux normes à même de satisfaire aux besoins des jeunes de la localité en matière d'activités sportives, que ce soit du football ou d'autres disciplines. Ces manques dans les domaines sportif et culturel pour ce village ne permettent guère à ce dernier d'avoir quelque club sportif, à l'instar de nombreux autres villages de la commune et des communes voisines, ni d'organiser, comme partout ailleurs, des tournois inter-quartiers ou inter-villages. Les responsables locaux, quant à eux, imputent à chaque fois le problème de ces déficits à l'absence d'assiettes foncières à même de recevoir pareilles infrastructures. Aussi, les habitants de cette localité interpellent les autorités locales et administratives en vue d'œuvrer dans le sens d'améliorer les conditions de vie de ces villageois, notamment en matière de réalisation d'infrastructures culturelles et sportives pour les jeunes, de plus en plus gagnés par le désespoir.