Depuis le retour des vacances d'hiver, 124 élèves des localités de Bades, Liana et Ksour, à une centaine de kilomètres au nord-est de Biskra, sont empêchés par leurs parents de rejoindre l'école à cause de l'état de dégradation avancé de l'établissement primaire, lequel «en dépit des promesses des autorités locales n'a bénéficié d'aucune opération de réhabilitation et d'extension afin de le mettre aux normes», a expliqué un père, refusant que ses enfants soient scolarisés dans des locaux sans sanitaires, ni cantine, ni salle de soins. Ce n'est pas la première fois que ces habitants de la daïra de Zeribet El Oued soulèvent ce problème. L'année dernière, ils avaient recouru au même procédé, le boycott de l'école pour interpeller les autorités compétentes. On leur avait promis que des travaux de rénovation allaient être incessamment lancés. Les membres de la commission de contrôle et de suivi de la rentrée scolaire, dépêchés par le wali en septembre 2011, les avaient aussi rassurés quant au lancement prochain de travaux de remise à niveau de cette infrastructure scolaire et leur achèvement avant l'année 2012. Force est de reconnaître que rien n'a été fait et les jeunes garçons et filles de ces localités rurales sont contraints de rester chez eux. «Je préfère que mes enfants restent à la maison que de fréquenter une école ne répondant à aucune norme d'hygiène et de sécurité », a conclu le père de famille. « 30% des Algériens menacés par la HTA »
«L'hypertension artérielle en Algérie touche quelque 7 millions de personnes soit 35% de la population dont des millions d'enfants de moins de 18 ans ». C'est ce qu'a indiqué, avant hier, le président la société algérienne de l'hypertension artérielle (SAHA), Salim Benkhedda, en marge des travaux de la première journée de la HTA organisée dans la salle de conférences du complexe culturel de la wilaya VI historique pour l'ensemble des médecins exerçant dans les Ziban. Les intervenants, tous des spécialistes, et patrons des services de cardiologie, de médecine interne des grands hôpitaux de la capitale et autres CHU des wilayas du pays, ont répété à l'envi que l'hypertension artérielle surcharge les artères et les abîme, et peut entraîner des complications très graves comme l'infarctus et les attaques cérébrales. Tous la considèrent comme l'un des principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et dénoncent les ravages qu'elle cause, notamment aux personnes âgées et à tous ceux que le surpoids ou une autre maladie comme le diabète, fragilise. En progression constante, la HTA est due, selon les spécialistes, aux mauvaises habitu des alimentaires (sel, sucre et graisse, un cocktail mortel), à la sédentarité, au tabagisme, etc., d'où la nécessité d'observer une hygiène de vie stricte. A ce propos, Dr Lazhari Debabèche, de Biskra (ancien chef du service cardiologie du CHU de Constantine), a, dans un exposé intitulé «Les urgences hyprtensives », fait le tour de la question en rappelant tous les traitements à administrer au patient sujet à une poussée hypertensive simple comme à celui qu'il faut hospitaliser en urgence .