Un préavis de grève à la zone pétrochimique Les agents de sécurité de 2SP, exerçant au niveau de plusieurs unités de la plateforme pétrochimique de Skikda, ont rendu public, avant-hier, un préavis d'une grève qu'ils comptent entamer le 5 juin prochain. Ils expliquent cette montée au créneau par «l'échec de toutes (leurs) tentatives de dialogue avec l'employeur au sujet de (leurs) revendications socioprofessionnelles», lit-on dans la lettre envoyée au manager général de 2SP. Ils rapportent, par ailleurs, qu'ils avaient déjà relevé «une fuite en avant des responsables lors de la réunion tenue le 12 avril dernier». Et de poursuivre: «Après le sit-in tenu le 23 mai et la poursuite du silence incompréhensible des responsables, il ne nous reste qu'à user de notre droit de débrayer afin de mettre toutes les parties concernées, dont Sonatrach, devant leurs responsabilités.»
Ben Azzouz : la décharge sauvage de Ayayèche, un gros problème Les habitants de la mechta Ayayèche, dans la commune de Ben Azzouz, ne cessent de dénoncer la décharge se trouvant près de leurs habitations. «Il y a quatre mois, nous nous sommes rassemblés sur la route menant à la décharge pour empêcher les camions d'y pénétrer et d'y déverser les déchets. Les responsables locaux de la daïra et de l'APC ont d'ailleurs été sensibles à notre volonté de voir cette dépotoir sauvage fermé», témoigne un des habitants. La décharge, vieille de plus de 30 ans, selon les habitants, a effectivement été fermée et un autre site a été désigné, près de Dem El Bagrat pour servir de lieu de déversement des déchets. Seulement, racontent des habitants, l'ancienne décharge de Ayayèche continue de représenter un danger permanent pour la santé et l'environnement local. «Des promesses avaient été faites pour réhabiliter ce site ou le clôturer au moins, à défaut de le colmater, mais à ce jour rien n'a été fait. Les déchets continuent de parsemer les lieux à la merci des vents et des pluies. Ces lieux sont devenus un véritable vivier pour les insectes, les chiens errants et les sangliers», explique notre interlocuteur. Contactés pour avoir d'autres éclaircissements, les élus de l'APC ont d'abord reconnu que l'ancien dépotoir de Ayayèche constituait vraiment un danger pour les populations habitant près des lieux. «On a accepté d'opter pour le nouveau site de Dem El Bagrat, et la direction de l'environnement nous avait promis à deux reprises de nous accompagner dans les opérations visant à recouvrir les lieux». Les promesses de la direction de l'environnement tardent encore à être concrétisées, selon des cadres de l'APC qui ajoutent: «La direction devait nous envoyer des bulls mais des mois après, on attend encore, alors que ce site défiguré fait partie intégrante de la zone humide de Guerbès-Sanhaja.» Sans commentaire.
Collo : quiproquo autour des 34 logements LSP L'interminable feuilleton d'un quota de 34 logements participatifs à implanter dans la ville de Collo continue de susciter moult interrogations auprès de la population colliote. Entre ceux qui applaudissent et d'autres qui condamnent, le projet reste suspendu au grand dam des souscripteurs. Samedi dernier, les habitants de la cité Boussekine, appuyés par des femmes, ont bravé l'interdit en bloquant l'accès du chantier du projet au motif que l'implantation de ces 34 logements risquerait d'empiéter sur des espaces vitaux de leur cité. Cette sortie féminine intervient huit mois après celle qu'avait menée l'ensemble des habitants de la cité qui avaient chassé «manu militari» l'entrepreneur chargé du projet. Ce dernier avait par la suite introduit une plainte auprès du tribunal de Collo et a obtenu gain de cause. Six jeunes de la cité Boussekine avaient alors été condamnés à six mois de prison avec sursis. L'ordre leur a même été intimé de ne plus «perturber l'entreprise dans ses travaux». Le calme est par la suite revenu lorsque l'entrepreneur, accompagné d'un huissier de justice, a menacé de recourir à la justice une seconde fois. Des promesses de porter les doléances des habitants de la cité aux responsables concernés ont également été faites aux manifestants par les élus locaux.