Des décharges enlaidissent le paysage Alors que les services publics font tout pour que les citoyens acquièrent des réflexes de civisme et de bon voisinage, beaucoup d'habitants continuent à se débarrasser de leurs ordures à tout va, sans nul respect pour l'environnement immédiat. Même l'oliveraie située à l'entrée de la ville d'Oum El Bouaghi, du côté est, n'a pas échappé au phénomène. Les habitants du coin l'ont transformée en décharge publique. Avec l'arrivée des grandes chaleurs, le voisinage sera envahi par toute une faune d'insectes, en plus des odeurs nauséabondes qui nuiront certainement à la santé. Des bus d'un autre âge à Aïn Beïda La ville de Aïn Beïda dispose, en matière de transport urbain de plusieurs lignes desservies par des dizaines de bus. Si la création d'une régie pour l'amélioration du service été accueillie avec soulagement par les citoyens résidant à la périphérie de la ville, comme les cités Kahina, El Moustakbal, Oum Djamel, il n'en demeure pas moins que les cars mis en circulation appartiennent à un autre âge, en raison de leur vétusté, de leurs pannes fréquentes et de l'inconfort de leurs sièges. Cependant, ces tares n'ont pas empêché une augmentation du prix du ticket qui est passé de 10 DA à 15. Par ailleurs, il faut signaler qu'il n'existe que très peu d'abris bus au niveau des lieux destationnement, ce qui incommode les passagers. Pour les horaires, mieux vaut ne pas en parler. La mise en circulation de nouveaux bus résoudrait sans nul doute les désagréments causés aux usagers effectuant les déplacements d'un lieu à l'autre de la ville.