Akli Tadjer est l'invité au Salon du livre, ce 27 septembre à 16 heures, des éditions APIC, qui rééditent son dernier roman, La meilleure façon de s'aimer. L'œuvre a été publiée au début de l'année par les éditions parisiennes Jean Claude Lattès. Intimiste, comme son roman le plus réussi, Il était une fois, peut-être pas, ce dernier écrit entraînera cependant le lecteur dans une autre atmosphère, triste celle-là, celle des milieux hospitaliers, où les effets pervers de la maladie sont à l'œuvre. L'histoire est simple malgré les sentiments qu'elle suscite. Il s'agit d'une nouvelle rencontre entre deux être censés se connaître : une mère ravagée par la perte de la maîtrise de son corps diminué par la maladie et celle de son fils, mal à l'aise dans une situation sociale peu enviable. La souffrance pousse les deux êtres à se découvrir et à se raconter. C'est dans l'histoire de sa mère que surgit la petite fille en robe jaune citron, telle qu'elle a été lorsqu'elle savait sourire, dégager de la lumière et faire entendre sa joie. C'est dans leurs échanges que Saïd, le fils, apprend peu à peu à connaître sa maman et réalise qu'il y a une meilleure façon d'aimer. Un autre fil conducteur est tiré par Tadjer derrière l'histoire d'amour de la mère et du fils. Comme dans beaucoup de ses romans, nous retrouvons ses identités algéro-françaises imbriquées, cette fois-ci dans une dénonciation subtile du racisme. Akli Tadjer, La meilleure façon de s'aimer Editions APIC, Alger 2012. Prix 600 DA (disponible au Sila, stand d'APIC, pavillon central).