Le secteur du textile compte désormais deux nouveaux partenariats algéro-turcs. Ils regroupent d'une part le groupe public Confection et Habillement (CH) et la société turque Ringelsan et concerne la production d'articles de prêt-à-porter à Béjaïa et de bonneterie à Relizane. Les contrats prévoient la création de deux sociétés mixtes détenues à hauteur de 70% par le groupe CH, relevant de la SGP-industries manufacturières, et de 30% par la société turque. La cérémonie de signature des deux pactes de partenariat a eu lieu le 30 avril dernier au siège du ministère de l'Industrie de la PME et de la Promotion de l'investissement en présence de Cherif Rahmani. Le ministre a indiqué que le capital social de chacune des deux sociétés est d'un milliard de dinars et que les partenariats basés sur le transfert du savoir-faire devraient permettre la création de 3000 nouveaux emplois. La première entreprise basée à Béjaïa sur le site de la Société algérienne du costume (Alcost) produira des articles de prêt-à-porter : des costumes, des vestes, des manteaux et autres effets d'habillement. La moitié de la production de cette usine, qui sera mise en service en septembre prochain, sera destinée pour le marché national, les 50% restants seront exportés vers les marchés européens, a indiqué le PDG du groupe CH, Ahmed Benayad. L'entreprise projette la réalisation d'un chiffre d'affaires de 3,4 milliards de dinars durant sa première année d'activité pour atteindre 5 milliards de dinars au bout de la 3e année. La seconde entreprise, qui sera implantée à Relizane sur le site de la société de bonneterie de Oued Mina, produira des articles de bonneterie comme les vêtements de sport, les tee-shirts et les chaussettes. La moitié de la production de cette usine, qui sera opérationnelle à partir du mois de septembre, sera exportée vers les marchés américain et européen, alors que le reste devrait être commercialisé sur le marché national, a ajouté M. Benayad. L'objectif de ces partenariats, indique le ministre de l'Industrie, est notamment de mettre en œuvre des programmes de production «made in Algérie» en mesure de répondre aux exigences de qualité. Il s'agit également, selon les objectifs du ministère de l'Industrie, de fabriquer des articles selon les standards internationaux en vue de l'exportation.