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Abdelkader Kadora. Universitaire : «La Libye au bord du chaos»
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Publié dans El Watan le 10 - 06 - 2013

Le professeur Abdelkader Kadora est spécialiste en droit constitutionnel. Il n'a pas trempé dans le râtelier d'El Gueddafi et a été l'un des artisans de la réussite des élections du 7 juillet 2012 à Benghazi, là où l'on craignait le plus le sabotage du scrutin par les indépendantistes. Le professeur Kadora livre à El Watan son évaluation de la situation en Libye, une année après les élections du premier Conseil national général.
-Comment se présente la situation en Libye une année après les premières élections libres ?
Il est regrettable de constater que le pays est au bord du chaos. La situation sécuritaire ne s'est pas améliorée, car les institutions de l'Etat ne sont pas parvenues à s'imposer et à prendre le dessus sur les milices qui continuent à faire la loi. On ne constate d'ailleurs pas un effort particulier de l'Etat pour reprendre les rênes. Même le calendrier politique, annoncé avec les élections du 7 juillet 2012, prévoyant que le mandat du Conseil national général (CNG) dure une année, n'est pas du tout respecté. La Commission constitutionnelle, censée rédiger la nouvelle Constitution au bout d'une année, n'a pas encore été formée. Les derniers sit-in des milices autour de bâtiments officiels et du CNG en disent long sur la faiblesse des institutions du pouvoir élu.
-Et comment réagit la classe politique par rapport à cela ?
Les deux grands partis politiques, à savoir l'Alliance des forces nationales de Mahmoud Jibril et le Parti de la justice et de la construction des Frères musulmans sont plutôt enivrés par le pouvoir. Ils se sont alliés à quelques petits partis politiques pour mettre la main sur le pays en l'assimilant à un héritage. Les nouveaux dirigeants ne sont pas conscients de l'ampleur de la crise. Ils cherchent plutôt le meilleur équilibre possible pour se maintenir au pouvoir. La dernière loi d'exclusion a par ailleurs empiré davantage la situation.
-Plusieurs observateurs disent pourtant qu'elle empêche le retour des corrompus…
(Rire) Il n'est pas normal que l'on écarte quelqu'un pour la raison qu'il avait collaboré avec El Gueddafi au début de son régime, avant de passer dans les rangs de l'opposition et de combattre la dictature de manière féroce durant 25 ou 30 ans. Plusieurs de ces personnalités sont des symboles de la résistance et ont fait l'objet de tentatives d'assassinat perpétrées par les services d'El Gueddafi. D'ailleurs, il y a un recours devant la Cour constitutionnelle pour amender cette loi et réduire son étendue, surtout qu'elle a été à l'origine d'une augmentation notable du degré de tension dans le pays. La Libye a besoin d'une justice transitionnelle qui nous mène à la réconciliation nationale, pas d'une loi exclusive.
-Et pour ce qui est des relations de la Libye avec ses voisins immédiats, à savoir l'Algérie et la Tunisie…
Honnêtement, il me semble que les autorités ne sont pas parvenues à maîtriser la situation intérieure du pays. Donc elles ne sont pas du tout en mesure d'établir une stratégie claire dans leurs relations internationales, même à l'échelle maghrébine, malgré les promesses annoncées lors de la rencontre du 12 janvier à Ghadamès entre les chefs de gouvernement de l'Algérie, de la Tunisie et de la Libye.


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