« Sept mois après l'entrée en vigueur de l'Accord d'Association entre l'Algérie et l'UE, la seule conclusion que nous pouvons faire à présent, c'est que l'aspect information n'a pas été traité et les opérateurs économiques ignorent toujours les détails de ce traité ». C'est ce qu'a souligné M. Bouguelil, directeur central à la direction générale des douanes, hier, à la CCIO, lors d'un séminaire portant sur la mise à niveau des entreprises. Il faut savoir que cet accord comprend 110 articles répartis en 9 titres. L'aspect relatif à la libre circulation des marchandises, objectif à atteindre d'ici 12 ans, est repris dans le titre 2 de l'accord. Pour leur part, MM Bouanem et Houri, respectivement directeur de la fiscalité à la direction générale des douanes et directeur du CNIS, ont traité « les concessions tarifaires et les règles d'origine » ainsi que le « système de gestion des contingents ». Les opérateurs économiques présents à ce séminaire ont saisi l'occasion de la présence de ces responsables, en vue d'aborder quelques difficultés rencontrées, comme c'est le cas du secteur du textile qui, d'après un représentant, souffre d'une concurrence déloyale. Un transitaire a, pour sa part, posé le problème des ordinateurs qui sont bloqués au port d'Oran et des réponses des contingents qui ne sont données que 48 heures après. Il a été également mis l'accent sur l'attitude à adopter en cas de litige entre l'exportateur et un fournisseur de l'UE. Et là, on devait apprendre que demain sera installé un conseil d'association Algérie-Union Européenne.