A deux mois de la date butoir de l'application des textes de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, les hordes terroristes, après une accalmie relative, semblent se redéployer dans les wilayas de Bouira, Boumerdès, Tizi Ouzou, Blida, Médéa et Skikda qui ont été le théâtre de plusieurs massacres n'épargnant ni les civils ni les militaires. Ainsi, la wilaya de Bouira a enregistré, dans la nuit de mercredi à jeudi, une embuscade terroriste qui a coûté la vie à 7 militaires dans la daïra de M'chedellah. Quelques jours avant, 4 gardes communaux ont été assassinés à Aomar, à l'ouest de Bouira. A Blida, mercredi dernier, 5 citoyens ont été lâchement assassinés à 15 km de Chréa. La même wilaya a été bouleversée, le 23 mars dernier, quand 4 personnes avaient été exécutées à Bouarfa. Quelques jours plus tard, le 28 mars, 2 citoyens ont été assassinés à Bordj Menaiel, à 30 km à l'est de Boumerdès. Puis vint le mois d'avril qui sera gravé dans la mémoire de toute la population. Le 7 avril, un groupe du GSPC dirigé par le sinistre Belmokhtar prend d'assaut une patrouille de douaniers dans la wilaya de Ghardaïa pour laisser périr 17 douaniers. Le 23 avril, 10 citoyens ont été assassinés à Tamalous à Skikda. Les terroristes ont, également, recouru à l'explosif à Boumerdès qui a été ébranlée par l'explosion de 2 bombes qui ont ciblé des endroits publics. Plusieurs policiers ont été blessés. Le même moyen a fait, le mois de mai, 3 victimes à Bouira. A Blida, 2 bergers ont été assassinés, durant la nuit du 7 mai, à Oued Djer. A Aïn Defla, 2 gardes communaux trouvent la mort, le 27 mai, suite à une attaque terroriste perpétrée dans la commune Aïn Nour. Deux gardes communaux ont, également, été assassinés, le 19 mai, dans la commune de Beni Bouâtab, à Chlef. A préciser que les 7 militaires tués mercredi dernier à Bouira portent à au moins 31, dont une vingtaine de membres des forces de sécurité, le nombre de morts causé par les groupes terroristes islamistes depuis début juin.