Après le recasement de 823 familles qui habitaient à Aïn Trick et dans 15 harat menaçant ruine, 300 familles qui vivotaient dans le bidonville de Gaoua, une autre plaie de la capitale des hauts plateaux, ont été relogées hier au niveau de Laanacer. Lancée le 12 juin dernier, l'opération inhérente à l'absorption de l'habitat précaire suit ainsi son cours normal. «Notre joie est incommensurable. Coïncidant avec le mois sacré notre relogement est un don du ciel. Nous sommes comblés car nous venons de tirer un trait sur une existence de citoyen de second rang. Nous remercions les autorités locales qui ont non seulement tenu promesses mais fait les choses dans la transparence totale.» déclarent non sans joie des ex-habitants de Gaoua , un autre point noir fermé. Une fois totalement évacuée, l'assiette foncière devra nous dit-on, abriter un lycée devant accueillir les enfants de Boucekine, Farmatou et du lotissement de Gaoua qui n'auront plus à effectuer des kilomètres pour rejoindre le lycée Fatima Zohra, le seul établissement situé dans cette partie de l'agglomération. L'on apprend que 1115 autres familles seront dans les prochains jours touchées par l'opération .Selon certaines indiscrétions, la prochaine étape touchera, les bidonvilles de Farmatou et Ouled H'chich où vivotent des centaines de familles qui attendent. L'éradication des sites précités libérera des assiettes et permettra à Sétif de souffler un peu.