Le tronçon aménagé par les services des travaux publics du coté de la SNTF n'a pas réglé le problème des embouteillages. Les automobilistes qui traversent chaque jour l'avenue Zaâmouche, ne trouvent plus les mots pour qualifier la situation dans laquelle se trouve cet axe névralgique de la ville. Déjà encombrée par les travaux des deux chantiers du Musée de l'art et de la bibliothèque urbaine, la chaussée, déjà affectée par un affaissement, est devenue impraticable. Cet état s'est aggravé depuis que les autorités ont décidé de décaper le bitume pendant la saison des pluies, comme ils l'ont fait déjà pour les autres artères et trottoirs de la ville. Avec les embouteillages qui «gangrènent» l'entrée de Bab El Kantara chaque jour, c'est le calvaire, avec un grand C. D'ailleurs, même le tronçon qui a été aménagé par les services des travaux publics sur le terrain de la SNTF, après la démolition de la clôture qui le sépare de la route, n'a été d'aucune utilité, en raison du nombre important des poids lourds qui traversent cette avenue en plein jour. Cette activité intense générée surtout par les chantiers de la manifestation «Constantine 2015, capitale de la culture arabe» de la culture arabe et celui de la partie restante du projet du pont Salah Bey, a crée d'énorme goulots. Le point noir demeure l'intersection de l'avenue Zaâmouche avec l'avenue de Roumanie, où des camions semi-remorques font des manœuvres dangereuses pour passer. Le décapage de la chaussée décidé dans une telle période de l'année a aussi compliqué les choses. Pour les services des travaux publics, les choses devront s'améliorer avec les travaux de réaménagement du rond-point situé près de la gare ferroviaire, et l'élargissement de la chaussée entre le pont Sidi Rached et Bab El Kantara. Des travaux annoncés depuis des semaines, mais qui tardent à être lancés. Dans l'attente, les usagers de l'avenue Zaâmouche sont priés de prendre leur mal en patience.