Sous le haut patronage de la ministre de la Culture et la wilaya d'Oran, le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) organise le 17e Salon national du livre du 12 au 24 janvier 2015 au Palais des expositions, boulevard colonel Amirouche-M'dina J'dida, El Hamri, à Oran. Deux semaines à peine après la tenue avec succès du Salon national de Batna, le SNEL, fidèle à sa stratégie, embraye avec un Salon national, histoire d'étrenner la nouvelle année 2015, sous de nouveaux auspices, et ce, en étant l'hôte d'El Bahia, Oran. Une centaine d'éditeurs prennent part à ce carrefour livresque. Ils viennent de Annaba, Djanet, Constantine, Oran, Jijel, Béjaïa, Tizi Ouzou, Alger ou encore de Biskra. Ce salon, placé sous le signe «Le livre et les défis de l'avenir», se veut un espace interactif, didactique, ludique, pédagogique et surtout convivial, où le visiteur, l'éventuel lecteur, sera en phase avec l'éventail de choix d'ouvrages en arabe, français et tamazight. Du roman à l'essai, en passant par le manuel scolaire. En marge du salon, un espace de 400 m² a été réservé pour des spectacles, animations de clowns et d'expression des matières d'éveil. Des cadeaux seront offerts aux enfants excellant en expression artistique pour les encourager. Accessibilité, promotion et proximité «Le Syndicat national des éditeurs du livre a opté pour l'organisation de Salons nationaux, et ce, pour ‘‘désenclaver'' le livre et le rendre accessible. Nous refusons de cantonner le Salon national du livre uniquement à Alger. Nous sommes des syndicalistes à l'écoute des éditeurs. Aujourd'hui, nous tenons un 17e Salon à Oran. Ce sera désormais une tradition, et ce, à l'image de Constantine, Batna, Béchar, ou encore Ouargla. Le livre ne doit pas exister uniquement à Alger. Le bureau national du SNEL organisera désormais cinq Salons par an, avec un programme d'animation des plus riches. Le SNEL n'est pas un syndicat de la capitale, mais de toutes les régions d'Algérie. Dans cette dynamique, le SNEL encourage les jeunes éditeurs qui bénéficient par exemple au Salon d'Oran de la gratuité des stands. Nous leur réservons le meilleur espace. La ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi, nous a exhortés quant au soutien du livre, plus précisément à l'endroit des jeunes, pour créer des maisons d'édition ou des librairies à travers l'Ansej. Nous avons sa caution, son soutien moral et financier et nous la remercions pour sa confiance en nous. Le SNEL doit encourager les jeunes éditeurs à acquérir des réflexes professionnels dans un espace de partage et d'échange d'expériences. Le SNEL est ouvert à tous les jeunes éditeurs. Les portes sont ouvertes à tous les éditeurs algériens sans distinction ni ostracisme aucun. Celui qui veut s'exclure, il le fait de lui-même. Celui qui vient est le bienvenu et œuvre pour le livre dans la légalité. De front, il faut penser à créer une entreprise de distribution en vue de faire parvenir le livre dans les coins les plus reculés et les zones éparses d'Algérie. Notre objectif premier, en tant que Syndicat national des éditeurs du livre, est d'œuvrer pour la lecture. L'Etat aide, soutient et encourage le livre. Nous pouvons concurrencer ce qui se fait à l'étranger. Nous ne serons satisfaits que lorsque nous pourrons exporter nos livres. Mais il existe un problème à ce niveau-là. Nous voulons acheter les droits des livres, les traduire et les publier en Algérie. Pourquoi importer des livres ? La question est de savoir comment investir dans le livre. Et par conséquent investir dans le livre en tamazight, par exemple», souligne Ahmed Madi, président du Syndicat national des éditeurs du livre.