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Al Assad nargue le couple Bush-Olmert
Publié dans El Watan le 16 - 08 - 2006

Accusée, voire maudite par le tandem Bush-Olmert, qui aurait souhaité que les bombes de l'armée israélienne larguées 34 jours durant sur Beyrouth détruisent également Damas, la Syrie a fini par vider son sac.
Son président, Bachar Al Assad, a dit hier devant le congrès des journalistes de son pays tout le « bien » qu'il pense d'Israël et des Etats-Unis. « Nous ne nous attendons donc pas à une paix prochaine dans la période en raison de la politique de l'Administration américaine. (…), nous écartons Israël du processus de paix car Israël est un ennemi. » Voilà un message qui traduit de la manière la plus crue qui soit l'atmosphère générale dans cette région alors même que les chars d'Olmert n'ont pas encore quitté le sud du Liban. Le président syrien sait parfaitement que son pays se trouve à nouveau dans le collimateur de Washington, histoire de faire oublier au monde entier le cuisant échec de l'Etat hébreu à faire plier le Hezbollah. La guerre sans armes va encore faire rage contre le pays d'Al Assad à qui l'on imputerait l'implacable résistance de la milice chiite contre une armée prétendument invincible. Sur ce plan, le président syrien apporte du grain à moudre à l'inusable propagande américano-israélienne lorsqu'il a asséné du haut de sa tribune : « Je dis à tous ceux qui accusent la Syrie de se tenir du côté de la résistance (comprendre le Hezbollah) que cela est, pour le peuple syrien, un honneur. » Non seulement Al Assad confirme son soutien aux résistants libanais, mais élève également ce soutien au rang « d'honneur du peuple syrien ». Ce qui est un véritable acte de défiance à l'endroit du duo Bush-Olmert. M. Assad enfonce le clou en rendant un hommage solennel au Hezbollah qui a combattu l'armée israélienne durant 34 jours au Liban. « Les derniers combats dans le sud du Liban sont une réponse (...) aux plans (américains) dans la région, notamment après l'invasion de l'Irak », a-t-il affirmé estimant : « La résistance nationale libanaise est légitime, (...) puisque les agressions israéliennes sont quasi quotidiennes depuis 2000 avec les violations de l'espace aérien libanais par l'aviation israélienne. » C'est pourquoi il lâchera sec : « L'Etat hébreu ne veut pas la paix car (…) celle-ci impose à Israël de restituer les territoires occupés à leurs propriétaires (...) ». Et à Bachar Al Assad de désigner du doigt Israël qu'il qualifiera d'« ennemi qui a été fondé, et cela n'a pas changé, sur la base de l'agression et de l'expansion ». Les Etats-Unis en ont également pris pour leur grade dans le discours du président syrien. « Cette Administration américaine adopte le principe de la guerre préventive, qui est en contradiction totale avec le principe de la paix. » Cela n'empêche pas le président syrien de souligner le rôle des Etats-Unis comme partenaire « essentiel dans le processus de paix ». « Quant aux Etats-Unis, nous disons toujours qu'ils sont essentiels et nécessaires pour le processus de paix par leur position de superpuissance et par leurs relations avec les parties. » Mais il semble avoir fait le deuil d'une hypothétique paix sous l'Administration Bush en faisant remarquer que « depuis six ans le processus de paix n'a pas avancé » et en ironisant que la paix ne se fera pas avec « n'importe quels Etats-Unis ». Sur un autre registre, Al Assad envoie une salve en direction des « Forces du 14 mars » –la majorité antisyrienne au Liban– de vouloir provoquer « une sédition » au Liban en demandant au Hezbollah de déposer les armes. « Sauver le gouvernement israélien actuel figure parmi les tâches de ces forces », accuse le président syrien rappelant que « ces forces ont commencé à parler d'un désarmement du Hezbollah alors que le sang (des victimes) est encore frais (...) ». Pour lui, la majorité antisyrienne du Liban pilotée par le fils de Rafic Hariri a « échoué ». Il en veut d'autant plus que « la résistance libanaise a brisé le mythe de l'armée invincible ». C'est là le principal avantage collatéral de la guerre ratée d'Israël contre le Liban. La milice de Hassan Nasrallah semble avoir redonné le courage aux Arabes. A certains Arabes restés admiratifs devant l'incroyable exploit du Hezbollah avec ses modestes Katioucha…

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