Le licenciement de Abdallah Rahal, cadre à l'unité de la CNL de Relizane, continue de susciter des réactions. Après l'élan de solidarité manifesté par les différentes antennes de la wilaya, le tour est venu au secrétariat général de la LADDH de dénoncer, à travers un communiqué rendu public, ce licenciement survenu quelques jours seulement après que lui et d'autres membres de la section syndicale ont démissionné. Un licenciement qualifié par cette ligue de «violation des dispositions de la loi 90/14 relative aux relations de travail et celles définissant et garantissant l'exercice syndical», précise le communiqué, en ajoutant : «L'Algérie est signataire de la convention n°87 encadrant les libertés syndicales et de fait la LADDH est décidée à saisir le comité de la liberté syndicale de l'Organisation internationale du travail». La LADDH rappelle aussi que «les défenseurs des droits de l'homme sont protégés par la déclaration internationale des défenseurs des droits de l'homme de 1998 et par le rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l'homme de l'ONU». Ainsi, cette affaire risque de prendre des dimensions internationales car ce licenciement est venu pour museler le président du bureau local de LADDH, Abdallah Rahal.