A travers les cités construites par l'AADL dans la capitale, des milliers de locataires se plaignent du manque d'entretien des immeubles, en particulier les grandes tours. Mais les ascenseurs qui devraient être entretenus tombent régulièrement en panne. Dans certaines cités, ils sont à l'arrêt depuis une année. Les habitants s'indignent face à ce laisser-aller de la part des services concernés. A la cité Concorde civile de Bab Ezzouar, les résidants dénoncent l'absence totale des services de maintenance. A titre d'exemple, dans l'immeuble n°17, qui compte 9 étages, les habitants sont coupés du monde extérieur en raison des pannes. Ces derniers ont été voir les responsables de l'AADL pour les informer des pannes des élévateurs, en vain. Aucune audience ne leur a été accordée, même si leurs arguments sont convaincants. Gestimo, une section de maintenance AADL, a déclaré aux habitants: «Nous n'avons pas encore reçu les pièces de rechange.» Une situation scandaleuse pour des cités qui accueillent des milliers de résidants. Par ailleurs, à Ouled Fayet, la seule et unique cité AADL connaît le même problème. Une habitante explique que l'ascenseur de son immeuble est à l'arrêt depuis plus de neuf mois. «Je ne suis plus jeune pour monter jusqu'au sixième étage à pied, pas plus tard qu'hier j'ai fait une hypoglycémie», déclare-t-elle. Aussi, notre interlocutrice nous informe que des habitants se sont rendus au bureau AADL de Aïn Naâdja, pour demander une intervention rapide concernant les ascenseurs. «Selon toute vraisemblance, un agent a demandé aux habitants de trouver une connaissance afin d'accélérer la procédure et espérer avoir une équipe qui viendra régler le problème», s'indigne-t-elle.