Les victimes du terrorisme et ayants droit, affiliés à l'Onvtad, interpellent le président de la République sur ce qu'ils qualifient de « déni de droit et de marginalisation » dont elles se disent victimes. Cela d'autant plus, souligne l'ONG, que l'on est à la veille de l'anniversaire du glorieux 1er novembre 1954. Selon l'association, les victimes du terrorisme continuent à subir l'« arbitraire » de l'administration, accusant cette dernière de « s'entêter » à ne pas prendre en considération les droits les plus élémentaires de ses membres. L'Onvtad parle aussi d'un « blocage » en matière d'indemnisation, à l'encontre du respect des lois de la République. Ces victimes et leurs familles, à leur tête les enfants de chouhada et moudjahidine, rappelle l'Ong, « ont été vos alliés (ndlr : du président de la République) de la première heure ». « Nous n'avons pas cessé depuis novembre 1999 de frapper à toutes les portes et d'adresser d'ininterrompus et volumineux courriers à votre cabinet, à toutes les instances de l'Etat, APN et Sénat, en vain », ajoute l'association.