L'agence de développement social, antenne régionale de Tiaret, organise, aujourd'hui, une rencontre-débat en présence des DAS et des directeurs d'emploi de 10 wilayas du sud et du centre-est du pays pour évaluer les programmes sociaux jusque-là mis en œuvre et initiés en faveur de larges couches défavorisées de la société. Une société qui a vu de larges pans glisser dans le dénuement et la pauvreté que l'Etat tente d'atténuer à travers des programmes d'appoint (ESIL, CPE, THUP-HIMO, AFS) venus accompagner d'autres dispositifs plus ou moins prometteurs, tels le micro-crédit ANSEJ ou CNAC et, d'une manière générale, d'autres programmes nationaux d'envergure autres que ceux relevant de l'ADS, comme le PNDA, le PNDAR et le PRE, générateurs d'emplois et censés freiner un dangereux glissement vers la paupérisation. A Tiaret, des chiffres jusque-là galvaudés par des organismes officiels parlent de plus de 17 000 pauvres. Comment concilier approche économique basée sur de nouveaux mécanismes induits par une politique sociale et économique et l'inscription de l'Algérie au train de la mondialisation ? En tentant d'impulser une croissance fortement génératrice d'emplois, soutenue par des mesures fiscales et para-fiscales en faveur des PME, qui constituent les principaux vecteurs du développement, l'implication de l'Etat n'est plus à démontrer. D'autres questions seront à l'ordre du jour d'une rencontre que l'ADS organise cycliquement. En mars dernier, une rencontre nationale a permis aux responsables concernés de plancher sur l'identification des besoins urgents et vitaux des populations et de définir une stratégie d'intervention à travers les cellules de proximité. Celles-ci ont, jusque-là, joué un rôle déterminant à la base. Les cellules de proximité ou, du moins, les équipes pluridisciplinaires, constituées de professionnels (médecin, psychologue et une assistance sociale), ont combiné des actions de soutien, d'études et d'enquêtes en investissant les poches de pauvreté et d'exclusion et ont contribué à rétablir la relation vitale entre ces populations et les services publics. Une mission qui a concouru relativement à améliorer les conditions de vie de cette catégorie sociale.