« Laisser faire, c'est déjà faire. » (M. Merleau-Ponty) Puisque l'irréparable a été commis, il devient salutaire de tirer les choses au clair, voire d'en découdre une bonne fois pour toutes et avec tous. Bas les masques ! Il y a une véritable galerie de portraits de l'identité judiciaire à dresser : la République d'Irak n'a pas été vaincue par ses seuls ennemis, mais avec le concours de ses faux amis français (ses), vautours, charognards, escrocs, sans exception. Cela est un droit de réponse aux mails des multiples petits supplétifs de l'accusation, publiés par votre site. Décidément, en chaque petit blanc, il y a un grand procureur qui sommeille pour juger tout Arabe coupable du crime de résister à la domestication. Vous devriez pourtant en prendre de la graine. Saddam Husseïn, cet Arabe, fascinant, irréductible, supplicié pour crime de lèse-impérialisme, vient de quitter la scène comme dans une tragédie antique, vous laissant à votre état de piétaille impuissante : continuez à ratiociner et à vous masturber. Le premier procès sous occupation, suivi d'une crucifixion, c'était déjà dans la région, il y a 2000 ans, et souvenez-vous de Danton lançant à ses juges : « vous me suivrez tous à l'échafaud ! » Compte tenu de la concentration de matière grise qui phosphore sur cette toile, vous n'avez nul besoin de la lecture expliquée, par une Arabe, de ce qu'il est convenu d'appeler, en langage savant, les effets pervers… à long terme. Il Manifesto, magnanime, appelle à sauver le « tyran »… une fois la potence dressée. Roger Romain et les abonnés de sa liste regrettent qu'il n'y ait pas eu de « vrai procès »… sous occupation. Rappelons-leur, pour mémoire, les « Sections spéciales » de Vichy sous occupation nazie en France et les Tribunaux permanents des forces armées qui coupaient les Algériens en deux, coupables du crime de vouloir, à leur tour, libérer leur patrie de l'occupation française. Sa toile est devenue l'organe de publicité du syndicalisme et féminisme, sous botte US/UE, et dont les seules revendications consistent à négocier des « gratifications » plus substantielles pour prix de leur « collaboration ». Ce qui a eu pour résultat immédiat de neutraliser toute tentative d'organiser un soutien à la véritable résistance qui se bat sur le terrain. Et puisque nous sommes Outre-Quiévrain, restons-y : M. Collon, peu regardant, s'alliait à des agents commerciaux français qui tiraient leurs subsides des sanctions et de la spéculation sur les dépouilles d'enfants, appointés par leur gouvernement pour abuser de la confiance des Irakiens, sur le rôle de la France, la 5e roue du carrosse, au P5. Il faut avoir vu le spectacle de ces individus se bousculant devant les buffets, nourris et logés aux frais de la nation irakienne, sous blocus voté et reconduit par la France, depuis 1990, ayant entraîné 2 millions de morts. Le seul manteau de fourrure aperçu à Baghdad, en plein soleil, était sur le dos d'une Française. M. Bricmont a cru bon de minimiser les méfaits du petit impérialisme français qui serait moins dangereux (peut-être meilleur ?) que celui des States et de s'allier à la gauche française, avant de se rendre compte de sa duplicité : en fait, elle soutenait les guerres, les sanctions et l'occupation… pour instaurer la « démocratie ». Monsieur le professeur en sciences exactes aurait-il des lacunes sur l'histoire coloniale et actuelle de la France ? On reste confondu devant tant de crédulité. Transition toute trouvée pour vue sur les plates-bandes de l'Hexagone : l'appel international, une fois la sentence prononcée, ferait rire, sans l'enjeu tragique, et pourquoi si tard ? On y relève des noms de bénéficiaires des pourboires versés par les valets à la tête des Etats arabo-musulmans qui manœuvraient au sein du milieu associatif pour le maintien des sanctions dont la levée risquait de « légaliser le régime ». La lé