Les familles, qui occupent le bidonville appelé El Djazira (chantier à l'abandon), constituent le « seul point noir » concernant l'habitat précaire dans la commune de Bab Ezzouar, a indiqué Mohamed Bounab, président de l'APC, l'invité, hier, du forum hebdomadaire de la radio El Bahdja. Au début, 23 familles, rappelle le maire, occupaient depuis 1995 un chantier portant construction de logements au profit de l'Imprimerie officielle (I0). Auparavant, elles résidaient aux alentours du lycée technique de la localité d'El Djorf, à Bab Ezzouar. Leur transfert, opéré par les autorités, était momentané et leur relogement devait intervenir sur le premier quota de logements affecté à la commune. Seulement, cette situation perdure, explique-t-il. D'autres familles, venant des autres wilayas, se sont installées dans les lieux, ajoute-t-il. Les services de l'APC, indique-t-on, ont recensé 40 baraques où se pratique la prostitution. Le maire se refuse cependant à « nettoyer les lieux » en jetant ces familles à la rue. Il affirme qu'aucun quota de logements ou de chalets n'est disponible, actuellement, pour reloger les gens d'El Djazira.