Les usagers de la route de la corniche inférieure sont sous la tyrannie des embouteillages. A partir de 18 heures, des bouchons qui peuvent atteindre 5, voire 6 kilomètres se forment, surtout sur le chemin du retour. De la municipalité de Mers El Kébir jusqu'à la Pêcherie, les automobilistes font plus d'une heure pour ce parcours habituellement traversé en 10 minutes. L'encombrement atteint son comble au niveau de l'entrée de la ville, au niveau de la Pêcherie. Les descentes vers la corniche sont également perturbées. « Depuis l'échangeur Ouest (Pizzarotti) au Viaduc de la Pêcherie, il faut compter au moins 20 à 30 minutes pour descendre. Selon le policier qui régule la circulation au niveau de cette entrée, « ce n'est pas uniquement l'exiguïté du viaduc allant vers Fort Lamoune mais aussi toute l'entrée de la ville qui n'est pas appropriée. Réguler la circulation au niveau de cette entrée n'est nullement une sinécure ». En effet, les pouvoirs publics ont, depuis les années 80, préconisé l'aménagement de cette entrée. Selon les dires d'un responsable, le projet stipulait l'installation d'un grand rond point et l'élargissement de la route jusqu'à Fort Lamoune, sur le côté de la Pêcherie. Les anciennes bâtisses qui font office de restaurants devraient, selon le projet, être éradiquées. Enfin, ce projet a été mis en jachère. L'idée stipulant l'aménagement du rhizome routier pour désengorger la corniche inférieure tarde également à se concrétiser sur le terrain. Sur la montagne Murdjadjo, des chemins bitumés datant de la période coloniale relient toutes les bourgades de la wilaya d'Oran. La route menant de Moulay Abdelkader, de la montagne Santo, jusqu'au village agricole de Fellaoucène, à 3 km de la municipalité de Aïn El Türck, pourrait en effet désencombrer la route inférieure. Mais, l'état de la route et l'insécurité qui y règnent dissuadent les automobilistes à l'emprunter.