Le conseil national des enseignants du supérieur (CNES) préconise des actions de protestation plus musclées pour amener l'administration de l'université de Sidi Bel Abbès à « s'asseoir » à la table des négociations. « Si la situation tend à persister, les enseignants opteront pour d'autres actions plus musclées », ont annoncé hier des membres du syndicat autonome. Pour rappel, ces derniers avait observé samedi un sit-in devant le siège du rectorat pour dénoncer « les graves dérives » de l'administration. Cette action de protestation avait été décidée par l'assemblée générale tenue le 28 janvier 2008, rappelle le CNES dans un communiqué. Au bout de trois heures de rassemblement, les enseignants se sont dirigés vers le bureau du recteur qui, « hélas, n'était pas là », indique un membre du CNES. Pacifiquement, les enseignants ont ensuite occupé symboliquement le secrétariat du recteur. Durant cette journée de protestation, les enseignants ont cessé toute activité pédagogique pour faire entendre leurs requêtes. Entre autres, le respect des lois sociales et l'ouverture d'un dialogue sincère et responsable entre l'administration et la section CNES, partenaire social.