Dans la majorité des cas, les causes de l'HTA restent inconnues. En revanche, certains facteurs peuvent favoriser son apparition : la sédentarité, l'âge, l'hérédité, le tabagisme, une mauvaise alimentation. Les études nationales réalisées ces dernières années ont montré que plus d'un quart de la population est hypertendue. La dernière enquête nationale Tahina, réalisée par l'Institut national de santé publique (INSP), a révélé que l'HTA est fréquente chez les femmes avec un taux de 18,60% chez les personnes âgées entre 60-70 ans et dans le Sud, 19,02%. Concernant la prévalence, l'étude a montré qu'elle est de 24,93%. Elle est plus élevée chez les femmes (28,45%) âgées entre 60-70 ans, en milieu urbain (25,96%) et dans le Tell (25,34%). Les cas d'HTA dépistés sont des hypertendus méconnus chez lesquels il a été retrouvé au moment de l'enquête une tension artérielle supérieure ou égale à 140/90 mmHg. Les résultats de l'enquête ont également révélé que c'est dans le Sud que la fréquence de l'HTA dépistée est la plus élevée (10,10%), suivie du Tell (8,60%) et des Hauts-Plateaux (8,57%). La pathologie est aujourd'hui d'actualité en raison du nombre de personnes atteintes et les complications dont sont victimes les patients. Une pathologie qui sera d'ailleurs au centre des débats les 5 et 6 avril prochain dans le cadre du 6e Congrès de la Société algérienne de l'hypertension artérielle (SAHA) qui se tiendra à l'hôtel El Aurassi. 300 médecins généralistes viendront de toutes les régions du pays afin de prendre part à ce congrès scientifique. Des sommités nationales et internationales présenteront les actualités en matière de traitement et de prise en charge de cette maladie du siècle, à laquelle sont confrontés en premier ligne ces médecins généralistes. Il est retenu au programme 13 conférences, 5 symposiums et des ateliers interactifs. Des études sur le diabète et l'HTA seront également présentées.