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Celle qui aurait pu être
Lecture. Matins parisiens d' Anis Djaad
Publié dans El Watan le 03 - 04 - 2008

Une balade à travers Paris pour dévoiler des portraits… ou peut-être le contraire.
La capitale française n'évoque pas seulement la grisaille des hivers glacials, puisqu'elle porte en son sein Rosa. Dans Matins parisiens, le journaliste et désormais écrivain, Anis Djaad donne à cette ville une dimension quasi surréaliste en y plaçant ses personnages. D'abord, Paris et ses quartiers, puis la femme qu'il admire, et celle qui le fascine. Paris, à premier abord, peut être perçu comme un simple décor. Mais très vite, on devine que la ville est elle-même un personnage majeur dans le récit. L'auteur balade le lecteur à travers ses quartiers, ses places et ses rues, comme dans un carnet de route. Sauf que pour le narrateur, il ne s'agit pas de promenades ni de découvertes, mais de retours dans des lieux familiers. Et c'est durant ses pérégrinations qu'il fera des rencontres joyeuses et essentielles. D'abord une jeune femme belle et fougueuse qu'il aimera passionnément, puis une vieille dame qui aiguisera sa curiosité et réveillera son intérêt au point de devenir une obsession. Recroquevillée sous une cape noire, une rose rouge à la main. C'est ainsi qu'il la voit pour la première fois. Une mendiante, pas comme les autres. D'autant qu'un drôle de manège se joue autour d'elle. En attendant de voir son visage, il la surnomme « ma Rosa ». Il finira bien par découvrir qui se cache derrière ce personnage et ce qu'il représente. Mais, en attendant, il faudra mener une enquête, effectuer des filatures, forcer le destin… Ce qu'il découvre est digne d'un roman russe ! Pourtant, le narrateur veut bien y croire, même si une part de lui s'y refuse. Jusqu'aux dernières pages, l'auteur maintient le mystère sur la véracité ou non de ce qu'il a découvert. Et si la vérité éclate d'une manière inattendue, il n'en est pas moins heureux d'avoir pu voir de près sa Rosa. De la voir, de lui parler, de l'accompagner pour son dernier voyage…avant de rentrer chez lui, à Alger, à son tour. Laissant derrière lui « sa princesse », l'autre femme à laquelle il s'est tant attaché. Son départ maintes fois repoussé, se fera sans bruit. Sans adieux et sans larmes, mais non sans émotion. Les matins parisiens achevés se transformeront probablement en soirées algéroises…Voilà, en résumé et sans lever le moindre pan du voile du mystère de ce récit. Un récit très rythmé qui se lit d'une traite. Anis Djaad use d'une plume tranchante, parfois rêche comme une écorce de chêne, mais la lecture n'en devient que plus agréable. De l'ensemble se dégage une grande fraîcheur. En fait, une fois la dernière page tournée, on se sent comme après une journée en montagne…après avoir été fouetté par un air frais…comme celui de Paris !
Matins parisiens, de Anis Djaad. Roman. Ed. Le Manuscrit. 2008


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