Plusieurs mois après avoir honoré les contrats relatifs à l'aménagement des parcours steppiques qui les liaient au HCDS d'El-Bayadh, les opérateurs privés, au nombre de soixante neuf, attendent toujours leur argent. Retenus à l'issue de consultations pour des travaux destinés à réduire les effets de l'érosion, le forage et l'amélioration du débit des puits ainsi que le développement des sources, les marchés qui répondent aux clauses du cahier des charges feront l'objet d'une attribution provisoire par voie de presse, le 26 juillet 2006. Nantis des ordres de service y afférents, les intervenants ont réalisé des ouvrages, dont les délais arrivaient à échéance le 20 mars 2007 pour certain ; et à terme signeront, conjointement avec l'organisme ordonnateur, les procès verbaux de réception des travaux. Depuis, leurs démarches incessantes pour obtenir la régularisation des situations financières qu'ils détiennent sont restées au point mort et les créances suspendues à de probables disponibilités des crédits. Excédés par les lenteurs, les entrepreneurs réunis en comité envisagent de saisir le tribunal. Au niveau du HCDS, où l'on assure que le différend sera aplani incessamment, le litige est apprécié autrement, puisqu'il est imputé aux restructurations qui ont cours au sein du commissariat, à la suite du changement de direction. Nous retiendrons des explications avancées que les 50 projets qui nécessitent pour leur paiement 15 à 40 millions de cts, ont été inscrits dans le cadre du programme de lutte contre la désertification et doivent être approuvés par une commission ministérielle. Celle-ci vient d'effectuer sur place les vérifications et la consistance des agencements entrepris. Tandis que les 15 factures, concernant les équipements et l'encadrement du développement de la steppe, sont aux mains du contrôleur financier de Djelfa, qui est chargé de surveiller les dépenses avant d'autoriser le versement.