Après la sanction de l'Egypte par la FIFA par rapport l'agression perpétrée contre l'équipe nationale le 14 novembre 2009 au Caire, certains médias ont repris l'information avec les déclarations de Samir Zaher, président de la Fédération égyptienne de football. Le dirigeant égyptien s'est pris pour un héro, en croyant qu'il a arraché une victoire. Le quotidien Al Masry Al Youm a titré : « L'Egypte sanctionnée par une amende de 100 mille francs suisses. Deux matches à jouer hors du Caire ». Le journal a donné les détails sur la suspension, en l'accompagnant des déclarations de Zaher. Il a qualifié la décision de la FIFA de succès pour le football égyptien. Il tient toujours à dire que les accusations algériennes ont été montées de toutes pièces. Le principal instigateur de l'attaque lâche a tenu à saluer l'avocat de la FEF l'Italien Montiri. Ce dernier a évité à son pays une lourde suspension, après le rajout de nouveaux documents. Zaher a signalé qu'il a demandé à la FIFA de garantir la protection aux clubs égyptiens Al Ahly et Al Ismaïly lors de leur déplacement en Algérie pour affronter la JSK en ligue des champions africaine. Il a conclu qu'il ne renoncera pas à déposer plainte contre l'Algérie sur les événements d'Oum Dourman. Al Ahram dans son édition d'hier a suivi le même contexte. Dans un article titré « Deux rencontres délocalisées pour l'Egypte et 100 mille francs suisses », le journaliste a informé que l'Egypte jouera deux matches des éliminatoires du mondial 2010 à 100 kilomètres du Caire. Il a évoqué l'effet de l'intervention de Samir Zaher, qui a démenti formellement le contenu de la plainte algérienne. Al Masaâ a recueilli la joie de Zaher et de ceux qui se sont déplacés avec lui à Zurich. Le côté égyptien a affirmé qu'il ne déposera pas de recours. En outre, Al Masaâ a donné le nom du stade qui abritera les deux premiers matches des éliminatoires de 2014, en l'occurrence Burdj Al Arab.