La wilaya de Naâma est située à l'ouest de l'Algérie. Elle est à vocation pastorale et devient de plus en plus un pôle touristique. Sa population, estimée à 202 834 habitants au dernier recensement de décembre 2009, est exposée à plusieurs dangers potentiels. Les 392 éléments de la protection civile dont 10 femmes sont engagés pour constituer un gage de sécurité et de bien-être. Les incendies, l'effondrement des vieux ksour, l'envenimation scorpionique, les noyades dans les barrages et bien sûr les accidents de circulation...Les principaux dangers auxquels est exposée la wilaya de Naâma, selon le premier responsable de la Protection civile, sont les incendies. Ce risque est représenté par la traversée de la wilaya par le gazoduc Maghreb-Europe, l'existence de la centrale thermique de production électrique de Taouz. La wilaya est exposée également aux dangers du mini-centre enfûteur de gaz butane situé à Mecheria et aux inondations. Les inondations les plus récentes sont celles de Aïn Sefra et Hai Essalam de Mechria. Il y a également le problème d'enneigement, ce qui engendre isolements et perte de cheptel et bien évidement les accidents de la circulation. A propos de ce problème, les agents de la protection civile ont enregistré l'an dernier 154 interventions causant la mort 139 personnes. Contrairement aux apparences, la wilaya de Nâama enregistre des feux de forêts, notamment à Aïn Sefra, des feux qui partent des maquis et broussailles. En plus de tous ces risques, les habitants de cette wilaya, dont la superficie est trois fois plus grande que celle du Liban, est exposée également aux risques sismiques, tempêtes de vent, à l'envahissement des acridiens. La population de Naâma est exposée également aux morsures des vipères et aux piqûres de scorpions. Le scorpion de la région de Tiout de couleur noire, est l'un des plus dangereux de la planète. Les campagnes de prévention et de sensibilisation des éléments de la protection, en collaboration avec des structures de Santé ont porté leurs fruits. Si dans les années 1990 on enregistrait une centaine de morts, ce chiffre est réduit à 17 pour l'année 2005 et à 8 décès en 2009. Selon des témoignages, les personnes ne s'intéressent plus à leur capture du moment que les acheteurs (les structures de santé) proposent 50 DA pour un scorpion au lieu de 80 comme cela se faisait auparavant. En sus da la couverture actuelle, deux nouvelles unités (Asla et Beni Amer) sont en cours de réalisation. Aussi, dans le souci d'un désenclavement total des communes isolées en matière de secours, 5 inscriptions ont été enregistrées dans la cadre du plan quinquennal 2010-2014. II s'agit des unités de secours dans les communes de Sfissifa, Djnien Bourezg, Kasdir et Abdelmoula. La cinquième inscription c'est pour la réalisation d'un poste de secours routier au carrefour de Touifza.