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El Béchir veut dialoguer, l'opposition refuse
Soudan
Publié dans Horizons le 07 - 04 - 2013

Objectifs assignés à ce dialogue : rédaction d'une constitution qui remplacerait celle de 2005, basée sur l'accord de paix qui avait mis fin à 23 ans de guerre civile entre Nordistes et Sudistes et entraîné la sécession du Soudan du Sud en juillet 2011 et recherche d'« une solution à toutes les questions ». Najeeb Al-Khair Abdul-Wahab, secrétaire du parti Oumma, le principal parti d'opposition, décline l'offre. Il veut « ici et maintenant » un gouvernement de transition sous l'égide de l'armée pour « préparer des élections présidentielles libres et justes suivies de la formation d'une assemblée constituante chargée d'élaborer une nouvelle constitution ». Bachir Adam Rahma, responsable du Congrès populaire (opposition) aussi. « Seul un gouvernement de transition qui inclurait les rebelles et le Congrès national du président Omar el-Béchir pourrait diriger le dialogue » dit-il. « Nous ne voyons rien de nouveau dans cet appel. C'est la même ligne de conduite » affirme Farouk Abou Issa, chef de l'Alliance de l'opposition qui regroupe plus d'une vingtaine de partis. Pour lui, la rédaction d'une nouvelle constitution ne peut être supervisée par le régime al-Béchir, au pouvoir depuis 23 ans, et son parti. Rabie Abdul Atti, l'un des membres dirigeants du Parti du congrès national (au ,pouvoir) refuse de prendre au sérieux ces « appels » qu'il qualifie de « tentative étrange de retour en arrière ». Selon Farouk Mohamed Ibrahim, de l'organisation soudanaise pour la défense des droits et des libertés, cette proposition de paix faite sous la pression de la communauté internationale ne signifie absolument rien ». Pour lui, la solution passe par un soulèvement populaire. Malik Agar, le chef des rebelles de la branche Nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM-N), rejette lui aussi cet appel. Il laisse entendre qu'il négocierait uniquement dans le cadre de l'accord de juin 2011 qui reconnaît le SPLM-N comme un parti politique légal et prévoit un partenariat politique dans les Etats du Nil bleu et du Sud-Kordofan entre Khartoum et le SPLM-N.
Après le Sud-Soudan, le Darfour ?
« Le film des événements dans les différents pays, où des soulèvements populaires ont été constatés, offre tous les signes d'une opération planifiée et coordonnée dans laquelle les influences extérieures semblent déterminantes » affirme Abdelkader Haddouche, de l'Union des universitaires franco-algériens (Ufac). Michel Raimbaud, l'ancien ambassadeur français au Soudan, explique ces « influences ». Selon lui, le Sud-Soudan, en révolte depuis 1955, a été choisi comme terrain d'approche par les puissances occidentales pour déstabiliser le régime. « Le Soudan des deux dernières décennies représente une sorte de condensé indigeste de tous les fantasmes qui ont hanté et hantent l'Occident », écrit-il dans « Le Soudan dans tous ses états » : pouvoir islamiste, soutien à Saddam Hussein en 1990-1991, présence d'Oussama Ben Laden, guerre entre l'Etat central et le Sud, violations des droits humains... En première ligne face à une Amérique qui, après l'implosion de l'URSS, exerce son hégémonie sur le monde, le Soudan accepta, avec les encouragements de certains gouvernements occidentaux, dont celui de la France, d'opérer vers 1998 une ouverture politique et de faire avec la réalité multiculturelle et multireligieuse du pays ». C'est dans ce climat nouveau que s'ouvrent des négociations pour sortir de l'impasse au Sud-Soudan, en 2003. Après la paix signée en 2005, il en résultera, par la grâce d'une campagne politico-médiatique internationale qui présentait l'antagonisme entre le Nord et le Sud comme un conflit ethnique et religieux, la sécession. Une victoire, selon le diplomate français devenu conférencier au Centre d'études diplomatiques et stratégiques à Paris, de la diplomatie américaine et d'Israël partisan du démembrement du plus vaste pays de l'Afrique et « allié » de la République du Sud. Pourtant, rappelle Michel Raimbaud, John Garang, le dirigeant du Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan (SPLM/A), qui est décédé dans un « accident » d'hélicoptère en 2005, n'a pas engagé la lutte au Sud en 1983, pour la sécession mais pour un pays uni, laïque et pluraliste. Un « vœu » que M. Salva Kiir, son plus proche collaborateur, ne partageait pas. Au Darfour, l'autre talon d'Achille du Soudan, les événements ne vont pas dans le sens souhaité par Khartoum. L'accord signé à Doha cette semaine sera-t-il plus « performant » que les précédents ? Plusieurs groupes rebelles, dont ceux de la faction Minni Minnawi de l'Armée de libération du Soudan (SLA-Minnawi) s'inscrivent en porte à faux avec cet accord signé par le Mouvement justice et égalité.


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