Une manifestation culturelle et artistique placée sous le patronage du ministère de la Culture et qui s'étalera du vendredi 20 jusqu'au 26 du mois courant. Elle offre l'occasion aux familles de sortir en nocturne durant des soirées où la ville, d'habitude amorphe, vibre de sons et de sonorités. Au programme, une série d'activités se déclinant essentiellement en soirées artistiques, hommages aux artistes, conférences-débats sur le patrimoine amazigh et des journées d'étude autour de la vie traditionnelle et de l'architecture. Une exposition portant, notamment, sur l'architecture de terre qui a déjà eu un énorme succès est programmée indique le commissaire du festival, Karim Arib. Ce dernier annonce également un concours pour jeunes talents .Une vingtaine d'artistes se produiront, une semaine durant, sur l'esplanade du 1er-Novembre, au centre-ville de Tamanrasset et au théâtre communal où sera organisée la soirée inaugurale. Ces derniers représentent les quatre chants amazighs officiellement établis, à savoir le chaoui, le m'zab, le targui et le kabyle. M. Arib cite quelques noms d'artistes invités, à l'image de Ali Amrane, Boualem Boukassem, Abbas Ait Erzine, Rabah Asma et le fameux groupe les Abranis, pour le genre kabyle qui a déjà séduit la ville lors de précédentes prestations. Des chanteurs de Ghardaïa pour ne citer que le groupe Ithrane et le chanteur Brahim Khenati sont attendus. Le chant chaoui sera représenté au festival par de célèbres artistes comme Massinissa, le groupe les Berbères et le groupe Nostalgie d'Oum El Bouaghi. Le style targui sera, comme à chaque édition, fortement présent avec des prestations de troupes traditionnelles jouant d'instruments typiques à la région. On dénombre, entre autres, des groupes de Tindi et d'Imzad. Le chenoua, non encore officialisé, sera, lui aussi, présent cette année et représenté par le chanteur Amar Azghal. Des journées d'étude sur le patrimoine amazigh sont également programmées et porteront sur le thème « Musique et territoire », comme l'explique le commissaire du festival : « La musique est un facteur d'identité. Chaque territoire de notre pays représente un style de musique et de chant propre à lui. Des spécialistes en la matière auront à débattre de la question et évoqueront chaque style. L'union réside justement dans la diversité » nous confie M. Arib.