Le déclenchement de la révolution, le 1er novembre 1954, est un jour pas comme les autres. Tout Algérien doit méditer son sens, car il a exprimé haut et fort la détermination d'un peuple pour se libérer du joug colonial, selon beaucoup d'éditeurs algériens et étrangers. Presque tous les exposants ont tenté de restituer le climat général de l'époque et l'effervescence des milieux populaires et politiques. « L'Algérien, à l'âme insoumise et révoltée, était prêt au sacrifice suprême pour arracher l'indépendance », disent-ils. Le peuple algérien était disposé à assumer sans hésitation aucune le prix de son indépendance, aussi lourd soit-il. L'idée d'une résistance par tout moyen pour chasser l'occupant animait l'Algérien depuis 1830, date de l'invasion coloniale, mais sa forme nationale achevée était devenue une réalité particulièrement après les massacres du 8 mai 1945, rappelant la justesse des propos des martyrs. Le 19e SILA met en lumière une grande partie des publications qui ont glorifié cette flamme née le 1er novembre 1954. La révolution de Novembre 1954, qui a permis au peuple algérien de se prendre en charge pour se libérer du joug colonial, a été, selon de nombreux historiens et moudjahidine, le fruit de plusieurs années de combat politique. On trouve de nombreux mémoires sur le sujet dans tous les stands, et des rencontres sur le sujet seront animés tous les jours. La redécouverte de l'histoire de la guerre de libération nationale se révèle à travers des centaines d'ouvrages, de documents et d'archives, plus émouvants les uns que les autres. L'événement inspire car il demeure un fait historique qui a eu une résonance mondiale.