Le procès de l'affaire de l'autoroute Est-Ouest est programmé, aujourd'hui, au tribunal criminel près la Cour d'Alger. L'examen du dossier est confié au magistrat Tayeb Hellali qui avait déjà traité de grandes affaires notamment celles liées au terrorisme et à la corruption. Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour constitution d'une association de malfaiteurs, abus de pouvoir, blanchiment d'argent, corruption et dilapidation de deniers publics. 23 personnes sont poursuivies dans cette affaire dont d'anciens hauts cadres au ministère des Travaux publics parmi eux l'ex-chef de cabinet du ministère, Belkacem F., l'ex-secrétaire général, Mohamed B., Sid Ahmed A., un intermédiaire, Taj-Eddine A., homme d'affaires, et Mohamed O., ex-colonel exerçant au ministère de la Justice, l'ancien directeur des nouveaux projets à l'Agence nationale des autoroutes (ANA), Mohamed Kh., et Salim H., directeur de la planification au ministère des Transports. Trois femmes sont également poursuivies dans ce dossier. Il s'agit des sœurs G. H., Widad, Fella, Radia, filles d'un ancien ambassadeur d'Algérie. L'accusé principal dans cette affaire est Ch. Medjdoub, un intermédiaire entre les sociétés étrangères et le ministère des Travaux publics. Cinq sociétés étrangères sont également poursuivies pour corruption. Il s'agit essentiellement des groupes chinois CTIC CRCC, japonais Cojaal, canadien Sminc, portugais Coba, suisse Caravanta, le groupe Isolux Corsan et la société suisse Pizartati. El Kheïr A. et Tayeb K. sont en fuite.