Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé, hier, en marge de l'installation du Conseil national d'évaluation de la recherche scientifique et du développement technologique, qu'il est emps de marquer une halte pour évaluer le système LMD (licence-master-doctorat). « En 2004, l'université algérienne a entamé une réforme, un système pour l'amélioration du rendement du système éducatif », a souligné le ministre rappelant que ce système a été adopté depuis 2000 par de nombreux pays. « Il est temps, dix ans après son adoption, d'évaluer cette réforme tout en associant les différents partenaires par l'acte pédagogique. Il faut relever les points positifs et identifier les dysfonctionnements pour aller de l'avant », a souligné Hadjar estimant que le système performant est celui qui se corrige constamment. « Il n'y a pas de système figé. Tout se développe », a relevé le ministre, jugeant que l'université algérienne est conforme aux standards internationaux et que le master ou le magister n'est qu'une étape d'initiation à la recherche. Concernant la prochaine rentrée universitaire qui accueillera les deux cohortes du système éducatif comptant 800.000 élèves, le ministre a souligné que toutes les dispositions, en termes d'infrastructures et d'encadrement, ont été prises pour satisfaire le flux des nouveaux bacheliers estimé à 300.000.