Les fonctionnaires de l'éducation, au nombre de 296.868, ont bénéficié des dispositifs de l'instruction du 12 octobre 2015 relative aux promotions. C'est ce qu'a annoncé, hier, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, lors de la réunion d'évaluation des rapports des conférences régionales de l'éducation et de concertation sur la charte d'éthique du secteur. Cette instruction porte, entre autres, sur la promotion aux grades de professeur principal et professeur formateur dans les trois cycles, la promotion après examen professionnel, la promotion des maîtres des écoles primaires au grade de professeur d'enseignement fondamental ayant terminé les formations après le 1er août 2012 et des professeurs issus des grades de professeur technique au rang d'enseignant formateur et enseignant principal et sur la nomination des directeurs adjoints des écoles primaires comme formateurs. La ministre a annoncé « l'organisation, en collaboration avec la direction générale de la Fonction publique, d'ateliers de travail pour faire avancer les dossiers en suspens », précisant que « 90% des cas ont été réglés ». A cette occasion, elle a mis en avant les efforts du gouvernement qui « en dépit de la situation difficile sur le plan économique, tient toujours à soutenir le secteur en lui accordant la priorité en matière de prise en charge et une attention particulière ». du dogmatisme au pragmatisme Au sujet de la charte d'éthique, Mme Benghebrit a indiqué qu'un groupe de travail composé des représentants de la tutelle et des partenaires sociaux sera installé afin de donner une approche plus pragmatique à ce document. Autrement dit, l'exécution effective des dispositifs contenus dans la déclaration. Selon elle, l'objectif est d'œuvrer à l'amélioration de la vie scolaire mais surtout d'instaurer un climat de confiance et de sérénité au niveau des établissements scolaires. Nouria Benghebrit a rendu hommage aux syndicats qui, selon elle, ont convenablement joué leur rôle de partenaire social. « En signant le document de la charte, les syndicats ont démontré qu'ils sont à la hauteur de la confiance placée en eux et de la responsabilité qui leur a été confiée », a-t-elle estimé. Elle a ajouté que seuls le dialogue et la gestion de proximité pourraient « nous permettre d'atteindre nos objectifs dont le plus important est de mettre en place un enseignement de qualité ». Selon la ministre de l'Education, le moment est venu de s'intéresser plus et uniquement à l'intérêt suprême de l'élève, à savoir sa réussite qui constitue une finalité absolue.