Le 4e centenaire du décès du grand écrivain espagnol Miguel de Cervantès, auteur du chef-d'œuvre Don Quijote de la Mancha, est le thème d'un colloque national organisé, mardi dernier, à Tlemcen, en présence de l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Mejandro Polanco Les participants ont lors de cette journée, qu'a abritée le département des langues, abordé plusieurs axes sur Cervantès, notamment « Cervantès et l'Algérie : faire le bilan des travaux d'historiens algériens », « l'impact et l'influence des œuvres de Cervantès sur la production littéraire en Algérie », ainsi que « la langue de Cervantès : état actuel et défis du futur ». Aussi les présents ont évoqué les cinq années de captivité de Cervantès à Alger, qui, pour lui, source d'inspiration dans sa production romanesque, puisque avec Don Quijote, elle est placée au panthéon de la littérature universelle. Cette inspiration algérienne est particulièrement notable dans Los Banos de Argel, El tratode Argel, mais aussi dans les chapitres XXXI à XLI de son chef-d'œuvre. Le président du colloque a estimé que cette rencontre se veut une occasion pour que les spécialistes des universités et des centres de recherche algériens se rencontrent afin de rendre hommage au professeur El Kebir Abdelhak, un grand hispanisant algérien, décédé récemment. Ce dernier, a-t-on rappelé, a enseigné et travaillé l'hispanisme algérien tant au niveau national qu'international. Plusieurs conférences ont été données lors de cette manifestation, entre autres « Quel est l'apport des travaux et des études faits sur l'écrivain jusqu'à nos jours dans nos universités et centres de recherche ? », « Comment élaborer une vision et une approche algérienne sur Cervantès pour collaborer à l'enrichissement du discours sur sa présence en Algérie durant 5 ans ? » Le colloque, qui sera couronné par une série de recommandations, a apporté de nouveaux éclaircissements sur les relations qu'a entretenues l'Algérie avec l'Espagne durant la période s'étalant du XVe au XVIe siècles, en retraçant, au passage, le périple de l'écrivain Cervantès qui a passé cinq ans de sa vie à Alger, période non élucidée encore dans sa totalité .